Ribera fait confiance à l’accord pour réformer le marché de l’électricité de l’UE malgré les « aspects critiques »

BRUXELLES, le 19 juin (EUROPA PRESS) –

La troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, a souligné ce lundi à Luxembourg qu’elle est confiante que les Vingt-Sept parviennent à un accord sur la réforme du marché de l’électricité pour régler cette proposition très importante avant la fin de l’année. malgré le fait qu’il existe encore des aspects « critiques » ouverts.

« L’équation doit être résolue favorablement avec des orientations claires du Conseil », a déclaré la ministre à son arrivée à la réunion avec ses pairs de l’énergie dans la capitale luxembourgeoise, où elle a également souligné qu' »il s’agit de l’un des textes législatifs les plus pertinents pour le fonctionnement du marché de l’électricité à un moment particulièrement sensible ».

Ribera a assuré qu’il était confiant de pouvoir parvenir à un accord ce lundi malgré des « aspects critiques » qui sont encore « ouverts au débat », parmi lesquels il a cité des contrats de marchés de différence et de capacité, outre le fait que les pays arrivez au rendez-vous avec un horizon qui peut changer en fonction de votre mix électrique.

« Todos estamos de acuerdo en la necesidad de acelerar la transformación de nuestro sistema energético », ha reconocido la ministra, que aboga por garantizar la seguridad de suministro al tiempo que se abandonan las soluciones fósiles y se crea un espacio « atractivo » para inversores en énergie.

La Commission européenne a présenté le 14 mars une réforme qui proposait d’imposer l’utilisation de contrats bidirectionnels sur différence pour les nouveaux investissements dans la production à faibles émissions de carbone qui nécessitent un financement public afin de stabiliser les prix de l’électricité et de freiner les revenus excessifs des producteurs d’énergie.

Cependant, Ribera a indiqué que la présidence suédoise du conseil a fait circuler une nouvelle proposition dans laquelle elle soulève les préoccupations soulevées par des pays comme la Pologne, qui fait allusion à la sécurité d’approvisionnement pour inclure les avantages du charbon dans cette réforme.

Comme l’a reconnu la ministre, ce texte l’a prise « par surprise » et elle estime que le débat qu’il soulève sera « l’un des plus controversés » de la réunion de ce lundi : « comment apporter du réconfort à la Pologne pour qu’elle ne mette pas la sécurité d’approvisionnement, mais aussi comment s’assurer qu’il n’y a pas de signaux contradictoires sur le marché de l’énergie ».

« La situation en Pologne, apparemment, peut être délicate en raison de la sécurité d’approvisionnement, mais cela ne signifie pas pour autant remettre en cause ce que nous faisons depuis longtemps », a-t-il affirmé, évoquant les objectifs climatiques et de réduction des énergies fossiles de la UE.

De même, il a mentionné la directive sur les énergies renouvelables, approuvée vendredi dernier par le Conseil, pour rappeler que les pays de l’UE ont devant lui une « transformation profonde et systémique de l’énergie », bien qu’il ait souligné que la directive avait déjà été fermée auparavant à influence qu’il faut être « plus scrupuleux » avec la manière dont les accords sont conclus.