MURCIE, 22 juillet (EUROPA PRESS) –
La troisième vice-présidente du gouvernement et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera, s’est dite convaincue que les pays de l’Union européenne peuvent « travailler pour parvenir au plus vite à un accord » sur l’exportation de gaz.
En outre, il a été convaincu qu’ils parviendront à cet accord sur cette « base » qui ne semble pas la « plus appropriée » dans les termes dans lesquels elle a été présentée. L’objectif est « de répondre efficacement dans les meilleurs délais à l’appel à la solidarité de certains Etats membres », a-t-il ratifié.
Ribera a répondu de cette manière lorsqu’on l’a interrogé sur la proposition du gouvernement espagnol d’offrir plus de gaz en échange de ne pas avoir à réduire la demande intérieure, au cas où il serait en contact avec d’autres pays qui se sont déjà positionnés en faveur de la position espagnole et par les critiques de des pays comme l’Allemagne.
Ribera a estimé qu' »aucun collègue de l’UE ne dit qu’il ne veut pas travailler pour offrir la sécurité d’approvisionnement dans la mesure où nous sommes en mesure d’identifier ces mesures pour nos voisins, pour les Européens qui traversent une période difficile à l’heure actuelle ». Il a voulu qu’il soit clair que c’est « hors de tout doute ».
Il a reconnu avoir maintenu des contacts « très importants » avec différents ministres, tant de pays moins touchés par la coupure du gaz russe qu’avec le gouvernement allemand lui-même et d’autres nations plus touchées.
« Le principal problème qui s’est posé à la vue de la proposition de la Commission n’est pas un problème de soutien ou non à l’objectif poursuivi, qui est de parvenir à la solidarité sur la base de l’unanimité et de la flexibilité », selon Ribera, mais que le problème est « la difficulté de partager certaines mesures que nous jugeons inefficaces pour l’objectif de solidarité, injustes dans leur répartition et qui n’ont pratiquement pas été débattues ».
« La manière dont cet objectif peut être contribué n’a pas été entendue », selon Ribera, qui estime qu’il est « très important de veiller à ce que les mesures efficaces et capables de répondre aux besoins du reste des Européens touchés par cette coupe soient identifié le plus tôt possible ».
À cette fin, il a assuré que le gouvernement central travaille « en étroite collaboration » pour identifier et proposer les mesures dans lesquelles il est convaincu que l’Espagne peut offrir « une valeur ajoutée que personne d’autre ne peut offrir ».
Il a souligné la disponibilité de toutes les infrastructures en Espagne et de tout ce qui peut conduire au centre de l’Europe, et a affirmé qu’au-delà de la promotion des économies et de l’efficacité des dépenses énergétiques, qui est toujours recommandée, « ne dépassez pas les extrêmes dans lesquels on vous demande de faire des choses qui, cependant, ne profitent à personne, mais plutôt au détriment de certains ».
Il a insisté sur le fait que la situation que « nous abordons, surtout, certains de nos collègues européens, est « dramatique », et il est essentiel de comprendre que le projet européen se construit sur la solidarité », et il estime qu’il est bon que ce projet « Faites attention, écoutez et interprétez. »