Ribera considère résolus six des neuf manquements au traitement des eaux usées sanctionnés par l’UE

MADRID, 4 oct. (EUROPA PRESS) –

La troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera, a indiqué que six des neuf manquements en matière d’assainissement et d’assainissement pour lesquels la Cour de justice de l’Union européenne a infligé une amende à l’Espagne en juin 2018 et espère que les trois autres pourront être résolus « dans les années à venir ».

En réponse à une question en ce sens posée par le sénateur socialiste Fernando Lastra, Ribera a qualifié les questions d’assainissement et d’épuration d' »essentielles » dans tout pays, et en particulier en Espagne, où l’eau est « une ressource précieuse ».

Ainsi, il a rappelé qu’en juin 2018, arrivé à l’exécutif, il s’était retrouvé avec une amende pour l’exécution d’une peine non exécutée de près de 11 millions d’euros tous les six mois en rapport avec des manquements dans neuf agglomérations de plus de 15 000 habitants.

La vicepresidenta ha asegurado que el Ministerio trabajó « intensamente » a pesar de que las obras hidráulicas no son sencillas y ha precisado que « afortunadamente » seis de estos expedientes están « satisfactoriamente cerrados » y esas infraestructuras de depuración funcionando lo que ha permitido reducir la multa En Espagne.

Quant aux trois dossiers qui restent pour se conformer pleinement à la peine, il a souligné qu’en 2018 ils n’avaient « absolument rien d’écrit » mais Ribera est convaincu que « dans les années à venir, ils pourront être résolus ».

Cependant, il a admis que ce qui a été fait en matière d’assainissement et d’assainissement est « insuffisant » et a rappelé que l’eau relève de la responsabilité des municipalités, des communautés autonomes, bien que dans certains cas, elles soient déclarées d’intérêt général de l’État ou d’intérêt régional.

Plus précisément, il a précisé qu’il existe encore 500 agglomérations qui ne respectent toujours pas toutes les réglementations en matière d’assainissement et d’épuration, dont 200 en Andalousie.

Ribera a utilisé ce chiffre pour critiquer le fait que le 21 septembre, l’administration régionale a approuvé un décret-loi approuvant l’abolition du canon pour l’amélioration des infrastructures hydrauliques d’intérêt communautaire.

En ce sens, il a accusé la Junta de Andalucía de « quitter les fonctions » parce que ce canon est utilisé pour que les habitants puissent vivre « avec dignité » et avec de l’eau qui arrive « correctement purifiée ». « Je suppose qu’il demandera de l’argent pour qu’avec cette abolition du canon ou avec l’abolition de l’impôt sur la fortune, nous autres assumions le pouvoir de corriger cette déviation », a-t-il ironisé.

Cependant, il a défendu que le gouvernement a marqué l’assainissement et l’épuration comme l’une des priorités du nouveau cycle de planification hydrologique et pense que répondre aux attentes de respect des obligations européennes est « fondamental ».

Elle a ainsi indiqué que dans le cadre du Plan National d’Assainissement, d’Epuration, d’Efficacité, d’Economie et de Réutilisation (Plan DSEAR) et dans le nouveau cycle de planification hydrologique, 7 milliards d’euros seront affectés à ces fins, dont 2,8 milliards seront apportés par l’Etat pour mener à bien les « nouveaux défis » de la purge.

Il s’agit notamment, selon le ministre, de la nécessité d’investir dans les stations d’épuration les plus anciennes pour faire face à d’autres défis d’épuration comme la présence de microplastiques ou d’antibiotiques, dont les niveaux sont « bien supérieurs » à ce qui est autorisé et qui devront être revus dans l’Union européenne sous la prochaine présidence espagnole.