Rego (BNG) demande du « courage » à Planas pour faire respecter l'arrêt de la CJUE et défendre la flotte galicienne

MADRID/SANTIAGO DE COMPOSTELA, 27 novembre (EUROPA PRESS) –

Le député du BNG au Congrès, Néstor Rego, a demandé du « courage » au ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Planas, pour faire appliquer l'arrêt de la Cour de Justice de l'UE, qui établit que les quotas de pêche doivent tenir compte des considérations sociales. et économiques, afin de défendre la flotte de pêche galicienne.

C'est ce qu'a transmis le parlementaire nationaliste lors de la séance de contrôle au gouvernement, au cours duquel il a exhorté le ministère à développer « toutes les actions nécessaires et énergiques » pour éviter de nouvelles réductions des TAC et des quotas. « Le BNG exige que le contenu du récent arrêt de la CJUE soit appliqué (…) et qu'en cas de décision négative, il ait le courage d'y opposer son veto pour défendre le droit au travail de la flotte galicienne », « , a-t-il affirmé. .

Comme l'explique Néstor Rego, les possibilités de pêche avancées le 31 octobre par la Commission européenne, en attendant la décision finale du Conseil de décembre, « ne sont, en général, pas favorables » pour la Galice. Il s'agit de décisions, a-t-il rappelé, adoptées en dehors de la Communauté galicienne, à Madrid et à Bruxelles, avec une répartition qui « nuite » à la flotte et « favorise la spéculation ».

Le député du BNG a rappelé que des réductions « brutales » sont proposées pour certaines espèces, comme le maquereau ou l'églefin, et des réductions possibles pour d'autres, comme la sole, la sardine ou l'écrevisse, en plus du merlu Gran Sol. Si les prévisions se confirment, il a déclaré. a réitéré, l'avenir du secteur et de l'économie de la Galice « en tant que pays de pêche et zone fortement dépendante de la pêche » serait « sérieusement » compromis.

D'autre part, il a souligné que le secteur est également menacé par la mise en place de l'énergie éolienne offshore ou par la décision d'interdire les engins de fond dans 87 zones de l'Atlantique.

Dans sa réponse, le ministre Planas s'est engagé à défendre les intérêts de la flotte galicienne et à utiliser l'arrêt de la CJUE comme argument pour parvenir à une bonne répartition des quotas. De même, il a annoncé qu'après 32 ans, la flotte de pêche pourra retourner dans les eaux de Terre-Neuve pour pêcher la morue.