Quelque 3 000 personnes soutiennent la manifestation contre le sommet européen de Grenade sous le slogan « Une autre Europe est possible ».

GRENADE, 30 septembre (EUROPA PRESS) –

Environ 3.000 personnes, selon les organisateurs, ont soutenu ce samedi dans les rues de Grenade la manifestation convoquée par trente organisations sous le slogan « Une autre Europe est possible » contre les sommets qui se tiendront dans cette ville les 5 et 6 octobre avec raison la présidence espagnole de l’Union européenne.

La manifestation a réuni diverses organisations politiques, syndicats et mouvements sociaux venant de différentes régions d’Espagne pour exiger « d’autres politiques européennes qui mettent la vie des gens et de la planète au centre », essayant ainsi de montrer qu’il existe d’autres « modèles possibles ».  » face au capitalisme.

La manifestation, qui comprenait la lecture d’un manifeste, est partie à 12h30 de la Fuente de las Batallas et a parcouru l’artère principale de la ville pour se terminer au Parque del Triunfo.

Les trente organisations qui composent le soi-disant « Sommet Social de Grenade » attendent la décision rendue lundi prochain par le Tribunal Supérieur de Justice d’Andalousie (TSJA) sur le recours qu’elles ont présenté contre l’itinéraire alternatif proposé par la Subdélégation Gouvernementale pour la manifestation qu’ils ont convoquée le 5 octobre à l’occasion du sommet européen.

Le tribunal supérieur d’Andalousie leur a déjà donné une partie des raisons il y a quelques jours, en annulant la décision de l’administration d’interdire la marche pour des raisons de sécurité et en demandant que le dossier soit réexaminé afin que, avant de statuer sur une éventuelle interdiction, –que la Constitution envisage lorsqu’il existe des raisons bien fondées de troubler l’ordre public avec danger pour les personnes ou les biens – en offrant une voie alternative aux organisateurs.

Ils voulaient que la marche se déroule dans les rues du centre – du Parque del Triunfo au Palacio de Congresos, où se réuniront les dirigeants européens -, ce que la Sous-délégation a rejeté pour des raisons de sécurité, mais le nouveau parcours qu’ils ont Le projet proposé, selon eux, est situé « à plus de quatre kilomètres de ce qui était initialement prévu ».

Ils soutiennent que de cette manière, « le droit de manifester est vidé de son contenu, car une distance radicale et excessive entre la manifestation et les actes politiques contre lesquels elle est appelée contrecarre le but constitutionnel de la protestation ». De l’avis des organisations, « il existait d’autres alternatives qui ne portent pas atteinte au droit de manifester et que la Subdélégation n’a cependant à aucun moment envisagées ».