PP-A reproche à Sánchez un « comportement despotique » avec l’addendum au plan de relance et demande d’impliquer les communautés

SÉVILLE, 7 juin (EUROPA PRESS) –

Le secrétaire adjoint à l’économie et aux finances du Parti populaire d’Andalousie, Pablo Venzal, a critiqué ce mercredi le « dialogue nul » de Pedro Sánchez avec les communautés autonomes pour convenir de l’addendum au plan de relance, de transformation et de résilience, que le Conseil approuvé ce mardi des ministres pour mobiliser 94 milliards, dont 84 milliards seront sous forme de prêts, et qu’il a remis à l’Union européenne, raison pour laquelle il a estimé que « nous avons encore le temps d’éviter plus d’erreurs ».

Venzal a souligné que cet avenant « n’est pas convenu et qu’il a été approuvé sans tenir compte du nouveau scénario politique après les élections du 28M et du 23J », selon une note de ce parti, pour lequel il a parlé de « despotisme comportement » du Premier ministre, Pedro Sánchez, à qui il a reproché d’avoir adopté cette décision alors qu’il est dépeint à un moment où il est « président, s’il n’est pas en poste, pratiquement, il est intérimaire ».

Il a apprécié que la ministre de l’Économie, des Finances et des Fonds européens, Carolina España, ainsi que le reste des ministres des Finances des communautés gouvernées par le PP et les candidats du PP à les présider, aient envoyé une lettre au vice-président Nadia Calviño pour exiger qu’avant de soumettre l’addendum à la Commission européenne, une période de négociation soit ouverte pour empêcher le gouvernement de Sánchez de laisser de nouveau les communautés de côté.

De l’avis de Venzal, « les communautés doivent participer à la négociation car ce sont elles qui vont réaliser les projets », de telle sorte qu’il a indiqué que « nous n’allons pas rester les bras croisés pendant que Sánchez fait le mêmes erreurs du passé ».

« Nous sommes à temps pour les éviter si un véritable processus de négociation est mené car nous devons défendre nos propositions pour décider entre nous tous comment l’avenant sera envoyé à Bruxelles », a insisté le leader populaire.

Au lieu de dialogue, a-t-il poursuivi, « le gouvernement Sánchez a une fois de plus opté pour un manque de transparence et de dialogue et zéro négociation ».

Pablo Venzal a estimé que l’avenant approuvé montre que la gestion effectuée par le gouvernement de Sánchez des fonds de la prochaine génération ne fonctionne pas car, une fois de plus, « elle tourne le dos aux communautés autonomes bien qu’elles connaissent les besoins et ceux qui exécuteront les projets »