Plus d’une vingtaine de navires espagnols pourront à nouveau pêcher dans les eaux de Madagascar après un accord avec l’UE

Elle concerne les thoniers senneurs basés principalement au Pays basque et les palangriers de surface ayant un port en Galice.

MADRID, 3 nov. (EUROPA PRESS) –

Le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et Madagascar permettra à 22 navires espagnols de reprendre la pêche dans les eaux de cette zone de pêche de l’océan Indien, comme l’a rapporté le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation.

Concrètement, ce sont 16 thoniers senneurs basés principalement au Pays basque et six palangriers de surface avec un port en Galice, qui pourront à nouveau pêcher dans les eaux de l’océan Indien.

Ce nouveau protocole commencera à s’appliquer à partir du 1er juillet 2023 et aura une durée de quatre ans.

Le département dirigé par Luis Planas a souligné que cet accord revêt une « grande importance stratégique » pour les navires espagnols, tant pour la flottille palangrière de surface ciblant les requins et l’espadon, que pour les thoniers senneurs congélateurs, qui capturent du thon tropical destiné à l’industrie de la conserve ( listao, albacore et patudo) et effectuent une partie de leur cycle annuel dans le canal du Mozambique.

L’accord, qui a été signé le 28 octobre à Antananarivo (Madagascar) et communiqué ce jeudi par la Commission européenne, a été conclu après huit rounds de négociations.

Son renouvellement permettra le retour sur cette zone de pêche, après quatre ans de suspension, d’un total de 32 thoniers senneurs et 33 palangriers communautaires de surface.

En plus des redevances à payer par les navires de pêche, la partie malgache recevra une contribution financière de l’UE de 7,2 millions d’euros pour la période de quatre ans. Ainsi, 1,1 million d’euros par an correspondent à un appui sectoriel à la gestion de la pêche durable et à l’économie bleue.

Ainsi, la réactivation de l’accord entraînera l’embauche de marins locaux pour embarquer sur les navires communautaires et une augmentation de l’activité des infrastructures locales, principalement la conserverie, en plus du chantier naval du port d’Antsiranana (anciennement Diego Suárez).