Plus d’une dizaine de pays, dont l’Espagne, appellent à l’arrêt « immédiat » des combats au Soudan

MADRID, le 19 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Au total, 14 pays, dont l’Espagne, et l’Union européenne ont uni leurs voix ce mercredi pour condamner « dans les termes les plus forts » l’escalade de la violence dans laquelle le Soudan est plongé depuis le week-end dernier et exiger la « cessation immédiate » de la des combats qui opposent l’armée aux Forces de soutien rapide (RSF), des paramilitaires.

« Les chefs militaires du Soudan doivent entamer un dialogue le plus tôt possible. Leurs actions ont mis en danger de nombreuses personnes et sapé l’appel légitime de la population à une transition pacifique et démocratique », ces pays, parmi lesquels se trouvent également les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, France et Italie.

Les ambassades signataires ont dénoncé des « attaques directes » contre des civils, des personnels diplomatiques et humanitaires, ainsi que des carences en produits et fournitures de base. L’ONU a des preuves de quelque 270 morts.

En ce sens, ils ont exigé le plein respect du droit international, qui implique de ne pas expulser illégalement des personnes de leurs maisons, de protéger les infrastructures et installations civiles et de faciliter l’arrivée des fournitures essentielles et des soins de santé.

« Nous exhortons toutes les forces à éviter une nouvelle escalade », a déclaré le groupe de pays, qui est convaincu que l’armée et les RSF peuvent entamer des pourparlers « pour résoudre les problèmes en suspens ». « Nous soulignons que la résolution complète et durable des différends est une priorité urgente qui ne peut être atteinte que par le dialogue politique », ont-ils ajouté.

Entre-temps, ils ont clairement exprimé leur soutien à la population soudanaise « dans leurs appels à un avenir pacifique, juste et libre pour le Soudan », un pays en proie ces dernières années à l’instabilité politique et aux tensions entre diverses factions.