Il voit « très intéressant et complémentaire » celui que les producteurs galiciens de Burela présenteront
SANTIAGO DE COMPOSTELA, 21 oct. (EUROPE PRESS) –
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a réaffirmé que l’Espagne ferait appel devant la Cour de justice de l’Union européenne de la décision de la Commission européenne d’opposer son veto à la pêche dans 87 zones considérées comme des écosystèmes marins vulnérables car elles disposent de « très bons arguments ». » et a encouragé d’autres États membres concernés tels que le Portugal, la France et l’Irlande à se joindre à l’appel espagnol.
« Le gouvernement va saisir la justice luxembourgeoise car il y a de très bons arguments pour le faire. Cela n’a aucun sens que la Commission européenne ait utilisé des données scientifiques dépassées alors qu’elle disposait de données plus récentes, tout comme elle n’a pas pris en compte les conséquences économiques et sociales de cette mesure », a assuré Planas avant l’inauguration de la XIe Assemblée nationale des corporations de pêcheurs au ministère.
Le chef de la branche a souligné que Bruxelles disposait des données scientifiques fournies par l’Espagne, mais qu’aucun rapport sur l’étude économique et sociale n’avait été demandé. « Je crains que parfois le travail et la position de l’Espagne ne soient remis en question, car nous agissons avec rigueur », a-t-il conclu.
Pour cette raison, il a réitéré que la feuille de route que le gouvernement suivra sera la première ressource, bien que le travail se poursuive comme il l’a communiqué au commissaire européen à la pêche avec une « main tendue » pour essayer de mener à bien tout le travail qui permet dès que possible protection et libération de cette obligation et corset au secteur de la pêche, qui « ne mérite pas des actes adoptés avec tant de hâte et de manque de connaissances et de fondement ».
Le propriétaire du bouquet a voulu souligner « l’unité » dans ce numéro. « L’unité des communautés autonomes avec le gouvernement et le secteur nous permet cette efficacité dans la réalisation de ce résultat final d’atténuation des mesures adoptées par la CE », a-t-il ajouté.
Concernant le recours que les producteurs galiciens de Burela vont déposer, Planas l’a qualifié de « très intéressant et complémentaire » à celui que l’Espagne fera, puisque les armateurs sont également concernés par cette décision.
De cette façon, le chef de l’Agriculture a encouragé plusieurs États membres concernés par cette mesure, comme le Portugal, la France et l’Irlande, à se joindre à son appel. « Nous avons informé les autres États membres de notre appel et qu’ils peuvent se joindre à notre action en justice », a-t-il déclaré.
« Nous sommes clairs sur le fait que les arguments sont tout aussi valables lorsqu’ils partent seuls que lorsqu’ils sont accompagnés par d’autres pays, mais c’est toujours un signe positif. J’espère qu’il pourra être donné à cet égard par tous ou une partie des États membres concernés. « , a-t-il indiqué.
Parmi les aspects qui apparaissent dans la ressource, l’impact économique que cette mesure aura pour la flotte espagnole se démarque, mais Planas a été prudent et n’a fourni aucun chiffre.
« C’est un autre argument pour l’appel, pour identifier quel est le dommage et à mon avis c’est un dommage suffisant pour justifier clairement que nous déposions cet appel », a-t-il souligné.
En revanche, Planas a indiqué qu’il était « heureux » car à ce moment « particulier » l’Espagne a réussi à augmenter son quota de merlu du sud. « Avoir réussi à augmenter de 4 122 tonnes l’allocation des quotas de pêche au merlu du sud est une excellente nouvelle pour le secteur et pour les 1 200 bateaux de pêche de notre secteur tant dans le golfe de Gascogne que dans le golfe de Cadix », a-t-il indiqué.
Et il a également évalué la nouvelle aide du gouvernement d’une valeur de près de 50 millions d’euros pour la flotte espagnole pour atténuer le « gros problème du secteur et de l’économie » comme l’augmentation des coûts due à la guerre et il espère que cette mesure Ensemble avec ceux adoptés les mois précédents, il peut représenter un « élément supplémentaire pour atteindre la tranquillité et la rentabilité » pour les armateurs et les membres d’équipage espagnols.
LES FRATERNITÉS ÉTUDIENT L’IMPACT DE LA MESURE
De son côté, le président de la Fédération nationale des corporations de pêcheurs (FNCP), Basilio Otero, a également évité de commenter l’impact que la mesure bruxelloise a sur la flotte espagnole.
« Cela entraînera évidemment un coût, mais ce que ce sera, comme le dit le ministre, pour l’instant, il est impossible de le savoir. Nous devrons attendre quelques jours, car en ce moment, les navires tentent de s’adapter à cette nouvelle situation et il est impossible de calculer quel sera l’impact », a-t-il expliqué.
Otero a déploré qu’après la mesure de la CE, les pêcheurs « partent à l’aventure » en matière de pêche. « Avant, la mer était temporaire et maintenant ils ont littéralement effacé notre carte, donc quantifier l’impact est impossible pour le moment », a-t-il déclaré.