Planas affirme que l’Espagne améliorera le contrôle des produits de la pêche importés pendant la présidence européenne

MADRID, le 16 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a assuré ce mardi que pendant le semestre de la présidence de l’Union européenne, l’Espagne renforcera l’effort commun entre les États membres pour améliorer les contrôles et la traçabilité des produits de poisson importés de pays tiers.

En réponse à une question parlementaire au Sénat, le ministre a rappelé que, dans le cas de l’Espagne, la pêche extractive produit quelque 800 000 tonnes par an, mais les importations représentent plus du double, 1,7 million de tonnes.

Pour cette raison, il a assuré qu’en plus d’assurer la pérennité de l’activité intracommunautaire et le respect de la réglementation européenne en matière de rendement maximal durable et de rejets, il fallait également être attentif aux produits importés.

Le ministre a admis que le contrôle effectué par les organisations régionales de pêche et la réglementation communautaire en Europe, qui établit un contrôle entre 5% et 15% des produits importés, sont des mécanismes qui fonctionnent bien, mais « il ne faut pas se reposer sur nos lauriers » et il faut s’améliorer. En ce sens, il a cité la promotion de la numérisation des contrôles à l’importation et le renforcement de la collaboration internationale, en complément de la réglementation européenne.

En ce qui concerne les priorités de la présidence espagnole de l’UE en matière de pêche, Planas a indiqué qu’elles s’articuleront autour de l’autonomie alimentaire et de la contribution des captures de pêche, de la décarbonisation de la flotte et de l’établissement de totaux maximaux autorisés et de quotas pluriannuels.