La pauvreté menstruelle fait référence au manque d’accès aux produits d’hygiène menstruelle, aux installations et à l’éducation. Le manque d’accès aux produits d’hygiène menstruelle peut entraîner des journées d’école ou de travail manquées et peut contribuer à l’exclusion sociale. En outre, la santé menstruelle est étroitement liée à des problèmes plus larges d’inégalité entre les sexes et de stigmatisation sociale. Dans de nombreuses sociétés, les menstruations sont encore considérées comme une source de honte et d’embarras, ce qui peut marginaliser et exclure les femmes et les filles. Cela peut avoir un impact significatif sur leur santé mentale et leur bien-être, ainsi que sur leur capacité à participer pleinement à la société.
Malheureusement, des millions de filles et de femmes n’ont toujours pas accès aux produits et aux installations d’hygiène menstruelle. La Banque mondiale déclare qu’au moins 500 millions de femmes et de filles dans le monde n’ont pas accès aux installations dont elles ont besoin pour gérer leurs règles. Les catastrophes, les guerres et les épidémies peuvent encore aggraver considérablement la pauvreté périodique en raison de la diminution de la disponibilité des produits et de l’effondrement des systèmes sociaux et des infrastructures.
La solution à la pauvreté menstruelle implique un éventail de parties prenantes, y compris les gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les entreprises du secteur privé et les particuliers. Ils peuvent tous jouer un rôle important dans la lutte contre la pauvreté menstruelle en finançant les produits menstruels dans les écoles et les établissements publics, en créant des politiques qui rendent obligatoire l’éducation à la santé menstruelle, en éliminant les taxes sur les produits menstruels et en menant des recherches pour mieux comprendre l’ampleur du problème.
En bref, la solution à la pauvreté menstruelle est multiforme et nécessite l’implication d’un large éventail de parties prenantes travaillant ensemble pour résoudre le problème. Bien que les adolescents puissent être particulièrement touchés par la pauvreté menstruelle, le problème s’étend bien au-delà de ce groupe démographique et nécessite un effort coordonné pour s’attaquer aux causes profondes du problème.
Les jeunes devraient être des acteurs clés dans la lutte contre la pauvreté menstruelle en plaidant pour un accès accru aux produits d’hygiène menstruelle et à l’éducation.
Voici quelques façons pratiques dont les jeunes peuvent s’impliquer :
1. Sensibilisation : Tenir des conversations sur la pauvreté menstruelle avec leurs pairs, les enseignants et les dirigeants communautaires est un bon début. Le partage d’informations sur les plateformes de médias sociaux et l’organisation d’événements tels que des ateliers et des tables rondes peuvent également contribuer à accroître la sensibilisation à la question.
2. Don de produits menstruels : Les jeunes peuvent organiser des collectes de dons pour collecter des produits menstruels tels que des serviettes hygiéniques, des tampons et des coupes, et les distribuer aux organisations qui les fournissent à ceux qui en ont besoin.
3. Bénévolat : Les jeunes peuvent faire du bénévolat auprès d’organisations qui se concentrent sur la santé et l’hygiène menstruelles, telles que les ONG locales, les écoles et les centres de santé communautaires. Ils peuvent participer à des programmes éducatifs ou à la distribution de produits d’hygiène menstruelle.
4. Plaidoyer pour le changement : Les jeunes peuvent plaider en faveur de changements politiques qui s’attaquent à la pauvreté menstruelle. Elles peuvent écrire des lettres à leurs élus, participer à des manifestations et à des rassemblements, et rejoindre des campagnes et des organisations œuvrant pour accroître l’accès aux produits d’hygiène menstruelle et à l’éducation.
En prenant ces mesures, les jeunes peuvent contribuer à lutter contre la pauvreté menstruelle et à créer une société plus équitable et plus juste.
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