Onze Communautés Autonomes demandent à l'Agriculture une conférence sectorielle pour analyser l'accord UE-Mercosur

VALENCE, 19 décembre (EUROPA PRESS) –

Les gouvernements autonomes de la Communauté valencienne, de Galice, d'Andalousie, de Cantabrie, de La Rioja, de Murcie, d'Aragon, d'Estrémadure, de Madrid, des îles Baléares et de Castille-León ont envoyé une lettre au ministère de l'Agriculture pour demander la convocation d'une conférence sectorielle pour analyser les conséquences de l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Venezuela).

L'objectif est d'analyser d'urgence les implications de l'accord UE-Mercosur sur le secteur agroalimentaire espagnol et « en particulier dans la Communauté valencienne ». Nous devons connaître de première main les conséquences que cela aura pour notre secteur et également établir une fiche d'information entre toutes les administrations publiques pour être plus efficace dans la défense des intérêts du secteur », explique le ministre de l'Agriculture, Miguel Barrachina, dans un communiqué.

Le représentant valencien prévient que l'accord pourrait générer une concurrence inégale entre les produits agroalimentaires européens et ceux des pays tiers, « affectant directement les producteurs de la Communauté valencienne ».

Selon lui, le secteur agroalimentaire valencien, qui comprend des produits clés comme le riz, les agrumes, ainsi que les secteurs de la volaille, de la viande bovine et de l'apiculture, pourrait être « particulièrement touché » si des mesures ne sont pas adoptées pour garantir un cadre de concurrence équitable.

« Nous devons garantir la productivité du secteur agroalimentaire valencien et faire en sorte que nos produits soient en concurrence égale avec ceux importés », défend Barrachina, pour souligner que son « unique objectif » est de garantir le tissu productif du secteur agroalimentaire. de la Communauté valencienne contre ce nouvel accord communautaire UE-Mercosur.

Il souligne également l'importance d'une position commune et ferme entre le gouvernement et les communautés autonomes : « Une stratégie coordonnée est essentielle pour renforcer la défense des intérêts du secteur agricole et de l'élevage espagnol. Ce n'est qu'ainsi que nous serons plus efficaces dans face aux défis que soulève ce type d'accords internationaux.

Dans ce sens, le conseiller garantit que le « président » de la Generalitat, Carlos Mazón, continuera à défendre en février 2025 devant l'Union européenne, comme il l'a fait en octobre dernier, « les intérêts et l'importance de l'agriculture dans la Communauté valencienne, à en même temps qu'il exigera de plus grandes garanties et une plus grande sécurité juridique que le secteur agricole valencien berce. »