Nouvelle preuve de passage des marchandises à la douane de Ceuta et Melilla après correction de quelques difficultés techniques

Le gouvernement défend que des progrès sont en cours sur le calendrier convenu avec le Maroc pour son ouverture complète

MADRID, 24 février (EUROPA PRESS) –

Les douanes de Ceuta et Melilla ont enregistré ce vendredi deux nouveaux passages de marchandises dans le cadre des tests qui sont en cours en vue de son ouverture définitive et conformément au calendrier que l’Espagne et le Maroc ont scellé lors de la réunion de haut niveau ( RAN ) début février, comme l’a rapporté le ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération.

Après un premier test pilote le 27 janvier, dans les expéditions commerciales qui ont été menées ce vendredi, « des solutions à de nombreuses difficultés techniques » qui avaient été détectées à l’époque ont déjà été intégrées.

Dans le mois qui s’est pratiquement écoulé « un travail a été fait pour adapter l’infrastructure technique et bureaucratique aux besoins requis par un dédouanement de ces caractéristiques afin d’aller vers une normalisation complète » dans les deux douanes, ont précisé les Affaires étrangères.

Du ministère dirigé par José Manuel Albares, il a été souligné que « avec ces nouvelles opérations, des progrès sont réalisés sur la feuille de route prévue vers une normalisation complète, progressive et graduelle, à laquelle les deux pays s’étaient engagés à favoriser les échanges commerciaux et à lutter contre l’atypique commerce qui a été enregistré à ces postes frontières ».

Il convient de rappeler que même si à Melilla il y avait auparavant un bureau de douane, que le Maroc a procédé à la fermeture unilatérale en 2018, dans le cas de Ceuta, il n’existait pas, c’est pourquoi le gouvernement a souligné qu’il s’agit d’un « jalon » et qu’il confirme que le royaume alaouite reconnaît l’espagnolité des deux villes autonomes, malgré le fait qu’elles n’aient pas été mentionnées dans la déclaration commune à la fin du RAN.

Albares a insisté à tout moment sur le fait qu’il existe un « calendrier convenu » avec le Maroc pour l’ouverture complète des douanes, mais a fait valoir que pour des raisons de sécurité, cela ne peut pas être rendu public car il veut empêcher les « avalanches » et les « scènes » de se produire. le passé », faisant référence aux porteurs et au commerce atypique.