MURCIE, 10 déc. (EUROPA PRESS) –
La Communauté autonome et la République de Malte ont signé un mémorandum pour promouvoir la coopération entre leurs territoires respectifs en matière d’eau, qui comprend, entre autres objectifs, la promotion de l’efficacité de l’eau au sein de l’Union européenne (UE).
Plus précisément, l’accord a été signé par le Département de l’eau, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’environnement et des urgences de la région de Murcie et le Ministère de l’énergie, des affaires et du développement durable du pays insulaire.
Ce mémorandum est donc conforme à l’engagement pris par les deux gouvernements au milieu du mois dernier, à l’occasion de la visite du ministre du secteur murcien, Antonio Luengo, à Malte, où il a eu une réunion avec le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et des Droits des Animaux de ce pays, Antón Refalo.
Le document reconnaît que Murcie et Malte font face à des « défis similaires » en ce qui concerne la gestion, la protection et l’utilisation durable des ressources en eau et souligne la nécessité de renforcer la coopération concernant la gestion de la demande en eau et des risques d’événements extrêmes associés.
En ce sens, il souligne que l’objectif est d’établir une association « à long terme », notamment par l’échange d’informations et de connaissances, ainsi que la promotion de mesures et de techniques visant à améliorer la durabilité et l’efficacité des ressources en eau.
En outre, le mémorandum, valable trois ans et pouvant être prolongé, prévoit la création d’un groupe de travail qui sera chargé, entre autres, d’échanger des points de vue sur les voies et moyens de développer une coopération scientifique et technique commune, toujours lié à l’eau.
Chaque territoire s’engage à promouvoir la promotion de la politique de l’eau de l’UE, à gérer et protéger les ressources en eau et à promouvoir le dessalement, le traitement et la réutilisation des eaux usées, ainsi qu’à réduire et sensibiliser à l’utilisation rationnelle de l’eau.
Selon le texte, la coopération peut inclure l’échange d’experts, des ateliers, des programmes et des cours scientifiques et techniques et la participation conjointe à des initiatives de projets financés par l’Union européenne.