Moreno regrette que le gouvernement « frappe, limite et éclipse » l’Andalousie et assure que « nous n’avons pas menti avec Doñana »

SÉVILLE, 13 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La présidente de la Junta de Andalucía, Juanma Moreno, a déploré ce jeudi que le gouvernement de la Nation « remette en question, en appelle, frappe, limite et éclipse l’autonomie » de l’Andalousie « chaque jour » et a soutenu que le gouvernement andalou « n’a pas n’a trompé personne » avec la loi qui régularisera davantage l’irrigation dans le parc national de Doñana malgré les rapports contraires de divers établissements scientifiques et les avertissements de l’Union européenne.

En réponse à la question formulée par Inmaculada Nieto, porte-parole du groupe parlementaire de Por Andalucía, lors de la séance de contrôle, le président andalou a attaqué les déclarations de la vice-présidente et ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en parlant du « petit coin d’Andalousie ». « Mettez-vous », a-t-il lancé à Nieto, « pour défendre l’Andalousie alors que l’une des communautés autonomes les plus peuplées est si durement touchée ». « Nous avons la dignité et l’autonomie pour décider », a-t-il souligné.

« Chaque jour, notre autonomie est limitée et éclipsée », a fait remarquer Juanma Moreno, pour qui son parti (PP) et son gouvernement « n’ont trompé personne » avec la loi pour régulariser davantage l’irrigation à Doñana. « Avec honnêteté et intégrité, nous pensons que c’est la seule alternative possible » pour des centaines d’agriculteurs disposant d’hectares irrigués non réglementés.

Pour le président de l’exécutif andalou, « l’exagération n’est pas bonne », faisant allusion aux critiques de Por Andalucía sur le plan d’irrigation qui impacte le parc national de Doñana. Il a exhorté la porte-parole Inmaculada Nieto à « se promener dans Huelva, dans le comté et à parler aux travailleurs que vous dites représenter ». « Une partie importante de Huelva ne le comprend pas », a suggéré Moreno à Nieto.

Le président de la junte a insisté sur le fait que son gouvernement « n’a pas créé ce problème. Il est hérité » et a rendu Por Andalucía laide en faisant le « sale boulot » pour le PSOE. « Je ne comprends pas qu’ils soient un appendice du PSOE », a-t-il condamné, pour enfin demander à la formation de gauche de « condamner » le ministre Ribera.