MADRID, 4 juillet (EUROPA PRESS) –
Le ministre de la Santé, José Miñones, a annoncé une réunion de haut niveau sur la santé et l’environnement à Murcie en septembre, car l’approche « One Health » « sera l’un des principaux axes de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne Syndicat ».
« Il ne fait aucun doute que l’étude de la biodiversité a besoin de larges espaces de dialogue, ainsi que d’un travail multidisciplinaire, et parvenir à un objectif unique sur la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale va être tout un défi », a déclaré Miñones, dans le cadre de la « III One Health Conference : vers une approche globale de la santé », organisée mardi par Boehringer Ingelheim.
En ce sens, il a souligné l’importance de mener « un travail de pédagogie » pour diffuser sur l’interrelation de la santé animale, humaine et environnementale. « Si auparavant la communauté scientifique alertait sur le risque de transmission entre espèces, maintenant il est devenu clair que l’impact peut être énorme », a-t-il souligné, rappelant que la pandémie a été causée par une zoonose « ce qui met en évidence l’importance de la santé animale dans le maintien Santé humaine ».
Sur ce point, il a regretté que, bien que des progrès aient été réalisés au sein de l’Agence nationale de santé publique, pour le moment, l’Espagne « ait été laissée aux portes ». « Au retour du 23-J, nous devons approuver cette loi pour donner lieu ultérieurement à l’approbation des statuts et ainsi pouvoir disposer d’une institution d’excellence technique et scientifique, pour répondre rapidement aux menaces et aux risques pour la santé », a-t-il souligné.
13 MILLIONS DE DÉCÈS PAR ANNÉE POURRAIENT ÊTRE ÉVITÉS
Pour sa part, la directrice du Département de la santé publique et de l’environnement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), María Neira, a exhorté à éviter les 13 millions de décès par an liés aux facteurs de risque qui proviennent de l’environnement à travers le ‘One approche « santé ».
Ainsi, il a expliqué que « trois transitions dans la société » seraient nécessaires. Premièrement, une transition énergétique ; d’autre part, une transition des systèmes alimentaires et, enfin, une transition vers un aménagement urbain des villes « pour protéger la santé et créer une meilleure défense en cas de nouvelle épidémie ».
« C’est l’approche que nous devons adopter ; par conséquent, la stratégie du lien entre la santé animale, humaine et environnementale est fondamentale et pourrait être considérée comme l’une des stratégies de prévention primaire de masse les plus révolutionnaires, car elle pourrait avoir un impact énorme positif dans notre société », a conclu.