Michel discute avec le prince saoudien de la sécurité énergétique de l’Europe en pleine guerre en Ukraine

BRUXELLES, 13 sept. (EUROPE PRESS) –

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a évoqué ce mardi avec le prince héritier saoudien, Mohamed ben Salmane, lors de sa visite en Arabie saoudite la nécessité de faire face à des défis communs comme la sécurité énergétique.

Le voyage du président du Conseil européen à Djeddah intervient au milieu de la campagne de l’UE pour diversifier l’approvisionnement énergétique face au scénario d’insécurité énergétique due aux changements en Russie, au milieu du conflit avec l’Europe sur la guerre en Ukraine.

Lors de sa rencontre avec Bin Salman, Michel a évoqué des questions d’importance mondiale telles que le changement climatique, notamment liées à la sécurité énergétique et à la réussite de la transition vers la neutralité carbone, ont rapporté des sources européennes.

La guerre en Ukraine, en plus de l’instabilité dans la région du Moyen-Orient avec les manœuvres de l’Iran, l’avenir de l’accord nucléaire ont également été sur la table de l’ancien Premier ministre belge et du prince héritier saoudien. « Des échanges réguliers sur ces questions renforceront la compréhension mutuelle », ont indiqué les sources.

En termes de droits de l’homme, le chef de la communauté a souligné l’importance du respect des droits fondamentaux pour l’UE et souligné que le dialogue spécifique sur ces questions entre l’UE et l’Arabie saoudite est un « outil important » pour maintenir les relations avec les partenaires saoudiens.

L’UE considère qu’elle dispose d’une grande marge de manœuvre pour renforcer ses relations et construire des ponts avec la région du Golfe, une région « dynamique » bien connectée avec l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Il s’agit de la première visite d’un président du Conseil européen dans le pays le plus peuplé de la région.

Le voyage de Michel intervient après ceux effectués en Algérie ou au Qatar, tous deux producteurs d’énergie dans le cadre des tentatives de l’UE de renforcer les relations avec d’autres distributeurs pour mettre fin à la dépendance aux hydrocarbures russes.