Michel, « choqué », souligne le soutien de l’UE à la Pologne et maintient le contact avec les dirigeants et alliés

BRUXELLES, le 15 nov. (EUROPA PRESS) –

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé le soutien de l’Union européenne à la Pologne après la mort d’au moins deux personnes due à l’impact de missiles sur le territoire polonais dans une ville frontalière à quelques kilomètres de l’Ukraine ; en même temps qu’il a signalé qu’il est en contact avec le reste des dirigeants des Vingt-sept.

« Choqué par l’information selon laquelle des missiles ou d’autres munitions ont tué des personnes sur le sol polonais », a écrit Michel dans une première réaction diffusée sur ses réseaux sociaux et dans laquelle il a également exprimé ses condoléances aux familles des victimes.

« Nous sommes avec la Pologne », a souligné Michel, avant d’indiquer qu’il est en contact avec les autorités polonaises, les membres du Conseil européen et d’autres alliés pour examiner une situation sur laquelle la majorité des dirigeants du bloc communautaire attendent toujours des informations de Varsovie à mesurer votre réponse.

Ainsi, le Premier ministre belge, Alexander de Croo, a exprimé dans un bref message sur les réseaux sociaux sa « forte condamnation » pour « l’incident » en vrac polonais, sa solidarité avec les victimes et le soutien de la Belgique à la Pologne. « Nous faisons tous partie de la famille de l’OTAN, qui est plus proche que jamais et équipée pour nous protéger tous », a déclaré De Croo.

Le président de la Finlande, Sauli Niinistö, a pour sa part admis être préoccupé par ce qui s’est passé mais a demandé d’attendre des informations « précises et confirmées » avant de tirer des « conclusions ».

Dans le même ordre d’idées, le Premier ministre tchèque, Peter Fiala, a assuré que si l’impact des missiles sur le territoire polonais se confirmait, il s’agirait d’une « escalade par la Russie ». « Nous soutenons fermement nos alliés de l’UE et de l’OTAN », a-t-il souligné.

LES PAYS BALTES POINTENT LA RUSSIE

De leur côté, les pays baltes ont été les premiers à réagir à l’incident en Pologne. Le ministre letton de la Défense, Artis Pabriks, a visé directement Moscou en accusant le « régime criminel russe » d’avoir tiré des missiles non seulement sur des civils, mais aussi sur « le territoire de l’OTAN en Pologne ».

Le Premier ministre letton, Krisjanis Karins a par la suite fait état d’une réunion d’urgence ce mercredi pour discuter de la situation et prendre d’éventuelles mesures. « La Lettonie et ses alliés de l’OTAN sont prêts à toute situation pour défendre leurs citoyens et leurs territoires », a-t-il déclaré dans un message sur son profil Twitter.

Pendant ce temps, le président lituanien, Gitanas Nauseda, a utilisé la même voie pour insister sur le fait que « chaque centimètre carré du territoire de l’OTAN doit être défendu » et a confirmé qu’il était en pourparlers avec les autorités polonaises.