SÉVILLE, 5 juin (EUROPA PRESS) –
La porte-parole de la durabilité, de l’environnement et de l’économie bleue du PSOE au Parlement andalou, Encarnación Martínez, a averti ce lundi que « même le Comité des régions de l’UE », dont le président de la Junta de Andalucía et le PP Andalou, Juanma Moreno, « est vice-président, critique durement son projet de loi pour l’expansion de l’irrigation à Doñana. »
Cela a été souligné par cette parlementaire du PSOE-A dans une déclaration dans laquelle elle a critiqué le fait que les deux groupes qui ont promu le projet de loi visant à régulariser les zones irriguées dans la région de Condado de Huelva, à proximité du parc national de Doñana –PP et Vox– « continuent installés dans leur déni climatique. »
Comme il l’a ajouté, une autre « conséquence » de cela est « la vive critique de sa loi d’expansion de l’irrigation au nord du parc national au Comité des régions, un organe dont Moreno Bonilla est vice-président, mais sur lequel il y a non pour y faire allusion », selon le représentant socialiste.
Encarnación Martínez a également voulu transmettre, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, et au nom des socialistes andalous, « un message d’engagement dans la défense d’une planète saine et dans la lutte contre le déni climatique ».
En ce sens, il a défendu que dans cette commémoration « il est important de souligner le risque sérieux que notre grand trésor, Doñana, court en raison de l’entêtement de Moreno Bonilla à poursuivre sa loi d’expansion de l’irrigation » dans les environs du national parc, et aussi « en pleine sécheresse », car il a abondé.
Le porte-parole socialiste pour l’environnement a souligné que le gouvernement andalou du PP-A « s’oppose à la science, à la justice communautaire et au gouvernement espagnol », et a souligné que la Commission européenne et l’Unesco « déjà de graves sanctions ont été averties pour l’Espagne et Andalousie si Moreno Bonilla ne rectifie pas ».
Ainsi, Martínez a exigé que le président de la Junte « réfléchisse, écoute les experts et arrête au plus vite sa loi anti-Doñana ». « Il est évident que les actions de ce gouvernement andalou ne correspondent pas à la révolution verte tant vantée de Moreno Bonilla », a conclu le parlementaire PSOE-A.