Meloni choisit Bruxelles pour son premier voyage en tant que Premier ministre et rencontrera Von der Leyen, Michel et Metsola

BRUXELLES, le 28 oct. (EUROPE PRESS) –

Le nouveau Premier ministre italien, Giorgia Meloni, a choisi comme première destination en tant que présidente la capitale des institutions de l’Union européenne, Bruxelles ; où il se rendra jeudi prochain pour rencontrer les présidentes de la Commission européenne, Ursula von der Leyen ; du Conseil européen, Charles Michel; et du Parlement européen, Roberta Metsola.

La cheffe de file du parti d’extrême droite Frères d’Italie débutera ainsi son agenda international par des rencontres bilatérales avec Von der Leyen, Michel et Metsola, comme l’ont confirmé les équipes de hauts responsables communautaires.

Le gouvernement italien a également précisé que Meloni se rendrait la semaine prochaine dans la ville égyptienne de Sharm el Sheikh pour participer au Sommet des Nations Unies sur le climat (COP27) et plus tard au G20 à Bali.

Interrogé sur la polémique d’une rencontre avec un leader ultra, le porte-parole de Von der Leyen a tenu à souligner que le président de la Commission européenne « travaille évidemment avec les autorités de tous les Etats membres » et « ne s’immisce pas dans la vie politique interne » des pays du bloc .

Von der Leyen, a ajouté son porte-parole, espère avoir une « bonne coopération » avec le gouvernement italien dans les « défis des mois à venir », qui comprennent des dossiers « difficiles », par exemple les mesures énergétiques, le soutien à l’Ukraine ou la « bonne mise en œuvre » de le plan de relance italien.

Précisément cette semaine, Meloni a laissé entendre dans son premier discours au Parlement italien qu’il aspirait à négocier des « ajustements » avec Bruxelles dans le plan de relance qui fixe les jalons et les réformes que Rome doit entreprendre pour accéder aux différentes tranches d’aide communautaire prévues dans le Fonds européen anticrise créé après la pandémie.

L’exécutif communautaire s’est alors empressé de souligner que les États membres doivent respecter les plans de relance dans les termes qui ont été adoptés et que ce n’est que dans des situations très exceptionnelles, dans lesquelles des données objectives démontrent l’incapacité de respecter les mesures, que Bruxelles pourrait étudier « le cas par cas » d’éventuelles modifications.