BRUXELLES, le 1er juillet (EUROPE PRESS) –
Le président du Parlement des îles Canaries et vice-président de la Conférence des assemblées législatives régionales de l’UE (Calre), Gustavo Matos, a défendu ce vendredi à Bruxelles la solidarité entre les régions pour faire face au phénomène migratoire.
La réunion, qui s’est tenue au siège bruxellois du Comité des Régions, a réuni le président de la Calre, Jean-Claude Marcourt, le président du Comité européen des Régions, Vasco Cordeiro, et, par télématique, le président de la Parlement européen, Roberta Metsola.
Matos a rappelé le travail intense que le Parlement des îles Canaries, en collaboration avec l’Assemblée sicilienne, mène dans le cadre du groupe de travail qu’il coordonne cette année, « Politiques migratoires et droits de l’homme ». Mineurs étrangers non accompagnés.
« La migration est un défi pour les régions, en particulier les régions frontalières et, surtout, les régions insulaires, c’est pourquoi une réponse commune et efficace de l’UE est nécessaire », a-t-il souligné dans une note envoyée par la Chambre.
FRACTURE NUMÉRIQUE
Matos a également abordé la relation entre le monde numérique et la durabilité et, en ce sens, a mis en garde contre les inégalités générées par la fracture numérique.
« Le monde se dirige vers une numérisation totale, quelque chose d’intéressant d’un point de vue environnemental, mais il faut souligner qu’une partie de la population ne peut pas être exclue », a-t-il commenté.
Ainsi, il a indiqué qu’en Espagne « il y a eu un mouvement citoyen, des retraités ayant de sérieux problèmes d’accès, par exemple, aux entités financières en raison de ce fossé numérique ».
Le président a défendu le nécessaire renforcement de la participation directe des citoyens aux affaires publiques comme une solution à leur désaffection envers les institutions et a affirmé qu’en tant que représentants de ces citoyens, ils doivent essayer de faire en sorte que « la fracture numérique n’augmente pas, en mettant en place les moyens et les stratégies nécessaires pour détecter ses causes.
CALRÉ, AVEC L’UKRAINE
Jean-Claude Marcourt a ouvert la séance de travail par un message de soutien à l’Ukraine.
« Depuis le début, nous condamnons fermement l’invasion russe de l’Ukraine et exprimons notre soutien sans réserve au peuple ukrainien qui fait face à cette guerre », a-t-il rappelé.
Marcourt a souligné que la guerre « met en évidence, une fois de plus, le rôle essentiel des politiques des régions dans le système démocratique ».
Pour sa part, Roberta Metsola a souligné le changement climatique, la nécessité d’assurer la durabilité de la planète et l’invasion de l’Ukraine comme les principaux défis auxquels la planète doit faire face en ce moment, « quelque chose dans lequel l’UE doit donner l’exemple ».
Le nouveau président du Comité européen des régions, Vasco Cordeiro, a également défendu la nécessité d’une « Europe plus forte et plus équitable, avec l’implication d’une citoyenneté qui doit se sentir représentée ».
L’avenir des politiques de cohésion et l’importance d’une mobilisation pour leur défense est un autre des aspects qu’il a influencés.