Mairena (Séville) propose une mobilité durable avec les critères de l’UE et le défi d’être « plus piéton » en huit ans

Le Plan Vélo est le premier document sectoriel qui développe
le programme, doté d’un budget de 29 millions

MAIRENA DEL ALJARAFE (SÉVILLE), 26 juillet. (EUROPE PRESS) –

La session plénière du conseil municipal de Mairena del Aljarafe (Séville) a initialement approuvé ce mardi le plan de mobilité urbaine durable, la feuille de route pour organiser la circulation routière et piétonne dans la ville et avec ses
environnement pour tous les types de transport, du public au vélo.

Les objectifs sont conformes aux critères que l’Union européenne s’est fixés en matière de santé des citoyens et pour faire face à deux défis majeurs qui ont l’un des éléments clés dans les transports : réduire l’impact du changement climatique et économiser les combustibles fossiles, car expliqué par le Consistoire dans un communiqué.

Avec les votes en faveur du PSOE et de Ciudadanos, l’abstention de United
Podemos et Vox, et le vote contre le PP, le « placet » a été donné à un
document qui propose une validité de huit ans et un budget global de 29 millions d’euros, qui seront obtenus grâce à des financements internes et externes. Le Plan sera développé dans d’autres spécifiques, dont le premier –celui du vélo–a été approuvé dans cette session plénière.

Mairena compte environ 17 kilomètres de pistes cyclables et le réseau est
réalisé grâce aux 200 000 euros d’investissements supplémentaires approuvés en
la dernière session plénière municipale. La conception de la mobilité future passe par la promotion des déplacements non motorisés, c’est-à-dire à pied, à vélo ou en transport électrique. Le plan part d’une analyse de l’actuel.

ENQUÊTE SUR LA MOBILITÉ À MAIRENA

En ce sens, à travers 1 300 enquêtes, la collecte de données et l’analyse d’autres villes similaires, il existe une radiographie détaillée préparée par un consultant spécialisé. À Mairena, l’augmentation du nombre de voitures particulières a doublé celle des habitants au cours des 25 dernières années, ce qui est attribué à la croissance démographique d’une ville aux revenus supérieurs à la moyenne. À l’heure actuelle, il y a un tourisme pour deux personnes.

Les modes de déplacement les plus fréquents sont la voiture (58 %) ; le métro, qui a chuté de moitié, avec 6 %, après la pandémie ; à pied, qui au contraire a beaucoup augmenté depuis le covid, de 17 à 25% ; et comme accompagnateur d’un tourisme qui monte à près de 6%. La moto représente 2% des déplacements et le bus 1%.

Les raisons sont majoritairement le travail (44%), le shopping (25%) les loisirs
(9 %) et emmener les enfants à l’école et aux études. Du covid c’est apprécié
une baisse notable des motivations au travail –probablement due à la
télétravail–.

Les améliorations les plus demandées par les maireneros sont, en
cet arrêté, la création d’un réseau piétonnier, de meilleurs transports en commun, et
un réseau de pistes cyclables. Le transfert en cyclotourisme Mairena d’un
bout à bout occupe un temps maximum de huit minutes, et 26 si c’est fait
en marchant.

PLAN MOBILITÉ DURABLE

Le Plan de Mobilité Durable met en lumière les atouts de Mairena pour
aborder cet objectif ambitieux le pourcentage élevé de jeunes, leur leadership à Aljarafe par rapport à Séville, le large éventail de sports et de culture, la volonté municipale de le réaliser et la puissance de PISA.

Cela permet de profiter d’opportunités telles que l’engagement européen à
mobilité durable, la promotion éventuelle des vélos et scooters, l’expansion
du réseau de métro, se positionner comme un chef-lieu clair et avoir
une population impliquée. Parmi les mesures proposées, certaines sont déjà en cours, comme la mise en place de bornes de recharge, les pistes cyclables aménagées ou encore le Plan Vélo précité.

Vous souhaitez vous rendre dans une ville confortable grâce à l’absence de bruit, de pollution et grâce à la mobilité piétonne, dans des transports non polluants, sans trafic de transit, ou via les services publics. Le Plan de Mobilité Durable est un élément fondamental d’un modèle de ville dans lequel l’urbanisme durable prévaut. Et l’équité sociale, d’une manière qui profite à tous, en particulier à ceux qui ont le plus besoin de transport en fonction de leur situation, qu’il s’agisse de mobilité économique ou personnelle.