MADRID, 3 décembre (EUROPA PRESS) –
Les associations agricoles COAG, UPA et Asaja ont demandé au gouvernement de s'aligner sur l'Union européenne (UE), qui a obtenu ce mardi la réduction du statut de protection internationale du loup après que le Comité permanent de la Convention de Berne a voté en faveur de sa proposition. assouplir les règles de gestion de cette espèce.
Le porte-parole pour le loup et l'élevage extensif du coordonnateur des organisations d'agriculteurs et d'élevage (COAG), Gaspar Anotarte, a expliqué dans des déclarations à Europa Press que « l'inconnu » sera ce que fera le gouvernement espagnol. De leur côté, ils exigent un « contrôle de la population », c'est-à-dire que l'Administration soit responsable de l'élimination ou de l'extraction de tout spécimen s'il pose problème. Pour autant, il n'a pas « de grands espoirs » que l'Exécutif réponde à ses revendications.
De son côté, l'Union des Petits Agriculteurs et Éleveurs (UPA) a insisté, à travers un message dans « X », que « maintenant c'est au tour de l'Espagne ». « Il est temps de gérer véritablement les espèces, qui permettent au loup de coexister avec le bétail « , a-t-il souligné.
De son côté, l'Association agraire des jeunes agriculteurs (Asaja) a célébré la décision du Comité permanent de la Convention de Berne. Dans la même ligne que les deux autres organisations, elle a exhorté le gouvernement espagnol à s'aligner sur le changement. En outre, il a prévenu qu'il exercerait une surveillance exhaustive lorsque le gouvernement espagnol enverrait à nouveau le recensement des loups à la Commission européenne, pour éviter que celle-ci ne transmette à nouveau « des chiffres obsolètes qui ne correspondent pas à la réalité ».
Dans le même temps, il a réaffirmé son engagement et son alliance avec le Copa-Cogeca, le CEJA, l'ELO et la FACE, pour porter les revendications du secteur agricole auprès des institutions européennes.
Pour l’avenir, Asaja a exhorté la Commission à inclure les éleveurs victimes d’attaques de grands carnivores dans la nouvelle allocation annoncée par le commissaire à l’agriculture Christopher Hansen, destinée à la santé mentale. Dès à présent, l'organisation a annoncé qu'elle continuerait à travailler jusqu'au 7 mars pour le faire ratifier comme décision officielle de la Convention de Berne.