Luis Planas insiste sur le fait que, s’il existe une base légale, le gouvernement présentera un recours auprès de l’UE contre le veto à la pêche

Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche estime que la commission « a dépassé ses limites et devrait prendre du recul »

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 2 oct. (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Luis Planas, a confirmé que « s’il y a une base légale », le gouvernement de l’État présentera un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne pour mettre fin au veto sur la pêche de fond qui affecte 87 zones.

« Nous consultons les services juridiques du gouvernement pour bien justifier un recours devant le tribunal, en travaillant avec les données scientifiques les plus récentes dans l’examen d’une mesure injuste et disproportionnée », a expliqué le ministre dans une interview accordée à Cadena Ser Galice ce dimanche et recueilli par Europa Press.

S’il y a une base légale, a-t-il poursuivi, « il y aura un recours ». « L’important, c’est de gagner et on a des fondamentaux très solides, tant sur la forme que sur le fond », s’est-il défendu. Quant à la forme, Planas considère que la consultation ne s’est pas déroulée « dans de bonnes conditions ».

Concernant le fonds, il assure que bien qu’il n’y ait pas de discussion dans la défense des fonds, la décision doit être « adaptée ». La commission, remarque-t-il, dit qu’elle utilise les dernières informations scientifiques disponibles, « lorsque ce n’est pas le cas » et inclut la palangre de fond, « qui ne figurait pas dans les données ».

« La commission a dépassé ses limites et devrait prendre du recul. C’est bien qu’ils se préoccupent de la durabilité, mais aussi de la continuité des pêcheurs et de tous ceux qui sont liés à la pêche », estime-t-il.

En plus du recours judiciaire, Planas a avancé que le gouvernement était prêt à ouvrir « un canal de négociation parallèle pour revoir immédiatement la décision ».

« La chose contradictoire ici – argumente-t-il – est que nous avons déjà de nouvelles données, qu’en novembre le contenu va être revu avec de nouvelles données, et la hâte de la part de la Commission est un peu choquante. Surtout quand des années de S’ils ont cinq ans de retard, un mois de plus n’a aucune importance.

Une fois qu’il entrera en vigueur, dans quelques semaines, le responsable de la pêche a confirmé qu’il « devra être rempli ». Concernant une éventuelle demande de suspension de la mesure en appel, Planas a reconnu que la jurisprudence « n’encourage pas ». « Si nous alléguons et qu’ils nous nient, nous partons du mauvais pied », dit-il.

Planas a exclu pour le moment que l’administration obtienne une aide pour les personnes touchées. « Ce sont des problèmes de réparation et en ce moment nous sommes dans la phase de combat », a-t-il commenté.