Le groupe Lufthansa a présenté une offre assortie de concessions à l’Union européenne pour tenter d’éviter les problèmes de concurrence et obtenir que Bruxelles donne son feu vert au rachat d’ITA Airways, évalué à 325 millions d’euros pour la participation de 41% dans la compagnie aérienne nationale. .
Ainsi, le groupe allemand a présenté son offre avant la date limite initiale du 15 janvier pour que l’UE liquide la participation ou ouvre une enquête approfondie.
Selon ‘Bloomberg’, même si les détails de l’offre n’ont pas été précisés, parmi les solutions possibles figure le transfert de créneaux horaires à l’aéroport de Milan Linate, dominé par ITA et le groupe Lufthansa, qui comprend des compagnies régionales comme Swiss, Brussels Airlines et Autrichien.
Récemment, des syndicats, comme Vereinigung Cockpit, ANPAC ou ver.di, ont affiché leur soutien commun à l’opération, tout en appelant la Commission européenne à approuver la fusion afin de « maintenir la souveraineté européenne sur les infrastructures critiques du transport aérien ».
Pour les organisations syndicales, cette opération est « la bonne voie pour ITA et arrive à point nommé pour sauvegarder les emplois et les conditions de travail du personnel au sol, du personnel de cabine et des pilotes ».
En mai 2023, le groupe Lufthansa a communiqué l’accord avec le ministère italien de l’Économie et des Finances (MEF) pour l’achat d’une participation de 41 % dans ITA Airways par le biais d’une augmentation de capital évaluée à 325 millions d’euros, avec l’option d’acquérir toutes les actions restantes à une date ultérieure.
Selon les termes de la transaction, Lufthansa assumera la responsabilité de la gestion opérationnelle commune d’ITA Airways après la clôture, en plus de nommer le PDG et un autre membre sur un total de cinq membres du conseil d’administration.