BRUXELLES, le 5 septembre (EUROPE PRESS) –
L’Union européenne a pris acte ce lundi de l’engagement du président chilien, Gabriel Boric, de poursuivre le processus constitutionnel dans le pays après le rejet de la nouvelle Magna Carta remportée au référendum de ce dimanche.
Dans un communiqué, la diplomatie communautaire a souligné le « plébiscite historique » tenu au Chili ce dimanche et qu’il se tiendra pacifiquement et avec une grande participation.
« L’UE prend note de l’engagement exprimé par le président et par l’éventail politique de la nécessité de suivre le processus constitutionnel et de maintenir le désir des citoyens chiliens d’un nouvel accord constitutionnel qui bénéficie du soutien de la grande majorité des citoyens. « , a souligné le bureau du Haut Représentant de l’UE, Josep Borrell.
Le « rejet » du référendum sur le projet de nouvelle Constitution l’a emporté sur « l’approbation » à une large majorité après avoir obtenu 61,87 % contre 38,13 % des suffrages.
Après le coup porté au nouveau texte constitutionnel, l’UE cherche à continuer à renforcer ses relations avec le Chili et tend la main pour offrir son expérience pour « construire des sociétés plus inclusives et prospères ».
De même, il réitère sa volonté de conclure la modernisation de l’accord d’association UE-Chili qui ouvre la voie à une plus grande coopération dans les domaines démocratiques, l’égalité des sexes, l’action climatique et les opportunités commerciales, selon le communiqué.
SOUTIEN AU PROCESSUS CONSTITUTIONNEL
Pour le bloc européen, le Chili est « un pôle démocratique » en Amérique latine et la preuve en est le voyage effectué par le Haut Représentant en mai, peu après l’entrée en fonction du gauchiste Gabriel Boric.
La diplomatie européenne regarde avec intérêt le processus constitutionnel, selon les mots de Borrell « une opportunité historique de définir un nouveau cadre constitutionnel pour la coexistence, reflétant les désirs des différentes générations et la réponse aux nouveaux défis ».