Bruxelles 10 juin (Europa Press) –
La Commission européenne a publié lundi Gibraltar et Panama à partir de sa liste de pays à «risque élevé» de blanchiment en capital et de financement terroriste, une classification qui n'implique pas de sanctions contre celles indiquées mais oblige les banques européennes à renforcer les contrôles des opérations dans lesquels les clients ou les entités des pays inscriptions participent.
Avec ces juridictions, l'exécutif communautaire a décidé d'extraire de la liste à la Barbade, aux Émirats arabes unis, aux Philippines, à la Jamaïque, au Sénégal et en Ouganda. D'un autre côté, l'Algérie, l'Angola, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Laos, le Liban, le Monaco, la Namibie, le Népal et le Venezuela ont été inclus.
Bruxelles examine périodiquement la liste et les modifications qu'ils proposent entrent automatiquement en vigueur après un mois si le Parlement européen ou le Conseil n'est pas prononcé contre cette période.
Pour son élaboration, les informations fournies par le Financial Action Group contre le blanchiment d'argent (GAFI) sur les pays où appliquer une « surveillance renforcée », mais l'UE ajoute d'autres pays en fonction de ses propres critères.
La Commission dit qu'elle a « soigneusement » examiné les préoccupations exprimées concernant sa proposition précédente et a effectué une évaluation technique « exhaustive », défendue par le commissaire européen aux services financiers, Maria Luís Albuquerque, basée sur des critères spécifiques et une méthodologie bien définie, incorporant des informations collectées par le Gafi, les dialogues bilatés et les visites en bilaté.
« Nous espérons que les collèges agiront rapidement pour soutenir cette mesure importante », a ajouté la politique portugaise dans un communiqué.