L’UE sanctionne neuf guérilleros et soldats pour violations des droits dans le conflit en RDC

BRUXELLES, le 28 juillet (EUROPA PRESS) –

L’Union européenne a adopté ce vendredi des sanctions à l’encontre de neuf guérilleros et militaires responsables de violations des droits de l’homme dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.

Concrètement, les Vingt-sept mettent sur leur « liste noire » les membres des groupes armés opérant dans l’est du pays, tels que le M23, Twirwaneho, ADF, APCLS, CODECO/ALC, FDLR/FOCA, mais sanctionnent également les officiers de l’armée congolaise et rwandaise. pour leur implication dans le conflit.

Il pointe notamment le colonel des Forces armées de la République démocratique du Congo, Simon Tokolonga, pour avoir fourni des armes et des munitions aux groupes armés qui entretiennent le conflit et causent l’instabilité et l’insécurité en République démocratique du Congo.

De même, il sanctionne le capitaine Jean-Pierre Niragire, commandant de l’unité des forces spéciales des Forces rwandaises de défense, pour son soutien au groupe armé M23/ARC.

Avec le décès de ce vendredi, les mesures restrictives de l’UE liées aux violations des droits de l’homme et à l’obstruction électorale dans le pays s’appliquent désormais à un total de 24 personnes.

La diplomatie européenne a manifesté son inquiétude face à la dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo, crise qui a récemment conduit les Nations unies à étendre leurs opérations humanitaires sur le terrain. Plus précisément, il a dénoncé les « niveaux de violence et d’atrocités » commis par les groupes de guérilla qui agissent « en toute impunité contre la population civile ».