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BRUXELLES, 2 novembre (EUROPA PRESS) –
L’Union européenne a condamné le retrait de la Russie du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, une rupture que le haut représentant européen pour la politique étrangère, Josep Borrell, a formulée dans le contexte de la « guerre d’agression illégale » sur l’Ukraine et après des mois de « menaces irresponsables » dans lequel Moscou a même laissé échapper la possibilité de procéder à nouveau à des essais atomiques.
Borrell, au nom des Vingt-Sept, a défendu le traité susmentionné dans une déclaration en guise de « instrument crucial » en matière de désarmement et de non-prolifération, entre autres parce qu’elle ouvre la porte à la surveillance et à la création d’outils « crédible, fiable et indépendant » qui garantissent qu’aucun pays ne procède à un essai nucléaire.
« L’Union européenne exhorte la Russie à respecter le but et les objectifs du traité »a souligné Borrell dans sa note, dans laquelle il a regretté ce qu’il considère « un sérieux pas en arrière » de la part de la Russie, même si le traité n’est techniquement pas entré en vigueur car plusieurs des pays qui l’ont signé à l’époque ne l’ont même pas ratifié, dont les États-Unis.
Le chef de la diplomatie communautaire en a profité pour demander à tous les pays qui ne l’ont pas ratifié de procéder à l’achèvement des procédures, « sans conditions ni délai supplémentaire ». L’UE, a-t-il ajouté, « demeure pleinement déterminé à promouvoir l’entrée en vigueur et l’universalisation » du texte, en vue de continuer à avancer vers « un monde sans essais nucléaires ».