BRUXELLES, 1er août (EUROPA PRESS) –
L'Union européenne a réitéré ce jeudi son inquiétude quant à l'entrée en vigueur en Géorgie de la loi sur les agents étrangers, assurant qu'elle constitue un revers dans son parcours communautaire et envisage déjà de suspendre son aide au gouvernement géorgien.
Dans des déclarations à Europa Press, le porte-parole du bloc pour les Affaires étrangères, Peter Stano, a indiqué que la diplomatie communautaire « reste sérieusement préoccupée par l'évolution récente de la situation en Géorgie » et, après l'entrée en vigueur de la règle controversée, il insiste sur le fait que « représente un revers ». » dans les démarches du pays vers son intégration dans l'UE.
En ce sens, il rappelle qu'à court terme, le bloc a déjà réduit ses contacts politiques avec les autorités géorgiennes, « à l'exception de ceux axés sur la recherche d'une issue à la situation actuelle ».
« Nous envisageons la possibilité de suspendre notre aide financière au gouvernement », a indiqué le porte-parole de la communauté, après avoir souligné que l'UE avait déjà gelé 30 millions d'euros prévus de soutien militaire à travers le Mécanisme européen de paix.
La loi sur la transparence des influences étrangères adoptée en Géorgie est similaire à la législation russe sur les « agents étrangers », avec laquelle Moscou critique les critiques contre le gouvernement, de sorte qu'elle pourrait provoquer de nouvelles critiques et manifestations tout au long de la journée.
Cette règle exige que les organisations, médias et entités similaires qui reçoivent au moins 20 pour cent de leur financement de l'étranger s'enregistrent comme « agents défendant les intérêts des forces étrangères ». Le non-enregistrement sera passible de lourdes amendes.