Bruxelles 22 sept. (Europa Press) –
Les États membres de l'Union européenne ont convenu lundi de prolonger 12 mois plus les sanctions contre les responsables du conflit civil au Soudan, où les affrontements entre les forces armées soudanaises (FAS) et les forces de soutien rapide (RSF) et leurs milices affiliées respectives se poursuivent.
Plus précisément, les 27 ont approuvé de maintenir le régime des sanctions qui s'applique actuellement à dix personnes et huit entités « responsables de la déstabilisation du Soudan et d'obstruction à leur transition politique ».
Comme d'habitude dans les restrictions européennes, les mesures impliquent l'interdiction de se rendre à l'UE et la congélation des actifs du peuple sous-estimé, ainsi qu'un veto auxquels les ressources économiques sont mises à leur disposition dans l'Union.
Le bloc européen a décidé il y a deux ans un plan de pénalité contre les dirigeants impliqués dans le conflit civil qui a explosé en avril 2023 en raison des fortes divergences autour du processus d'intégration du groupe paramilitaire, nows comme une organisation terroriste dans les forces armées. Les premières sanctions ont été en vigueur en janvier 2024 et affectent à la fois l'armée soudanaise et les rebelles du RSF.
Le conflit civil a mis la dentelle à la transition ouverte en 2019 après le renversement du régime Omar Hasan Al Bashir, président du Soudan depuis près de 30 ans.