BRUXELLES, le 21 nov. (EUROPA PRESS) –
La Commission européenne demandera ce mardi le retrait du point faisant référence à la modernisation du traité sur la Charte de l’énergie de l’ordre du jour de la conférence sur cet accord international qui se tient ce mardi 22 novembre, après avoir constaté le manque de soutien de pays tels que L’Espagne ou les Pays-Bas, qui se sont abstenus de voter pour donner un mandat à Bruxelles.
La porte-parole communautaire du Commerce, Miriam García Ferrer, a expliqué que le retrait du point sur la réforme a été demandé après l’incapacité des Vingt-Sept à trouver un accord. Des sources européennes consultées par Europa Press ont précisé que quatre pays, l’Allemagne, l’Espagne, la France et les Pays-Bas, se sont abstenus lors du vote de vendredi dernier.
L’Italie est déjà sortie du Traité et l’Espagne, la France et les Pays-Bas ont également annoncé récemment leur intention de le quitter, estimant qu’il donne plus de pouvoir aux investisseurs privés dans le domaine de l’énergie pour intenter des actions en justice contre les États, mais Bruxelles défend que les changements négociés dans le cadre de le traité de juin dernier et qui devrait être adopté en novembre comblerait ces lacunes.
Les prochaines étapes que la Commission européenne doit franchir maintenant viseront à négocier dans les prochains mois avec les États membres, bien que le porte-parole ait demandé « de ne pas spéculer » à cet égard.
La Commission européenne a déjà averti l’Espagne et d’autres pays de l’Union européenne (UE) qui anticipaient leur retrait du traité sur la Charte de l’énergie qu’ils continueraient à être soumis sans modification aux conditions d’arbitrage prévues dans l’accord international pendant encore 20 ans malgré la rupture avec lui, alors il les a sommés de continuer à l’intérieur du pacte afin de l’améliorer de l’intérieur.