L’UE négociera l’échange de données personnelles avec cinq pays d’Amérique latine pour lutter contre le trafic de drogue

BRUXELLES, le 10 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Les Vingt-sept ont approuvé ce mercredi les mandats de négociation respectifs pour que l’Union européenne s’accorde sur l’échange de données personnelles par le biais de l’Agence européenne de coopération policière (Europol) avec cinq pays d’Amérique latine : le Brésil, la Bolivie, l’Équateur, le Mexique et le Pérou –, des accords avec lesquels ils veulent renforcer le contrôle et la lutte contre le crime organisé, notamment le trafic de drogue, et le terrorisme.

Le feu vert des gouvernements est venu lors d’une réunion au niveau des ambassadeurs à Bruxelles, il reste donc à entériner formellement les décisions lors d’une réunion régulière des ministres européens avant le début des négociations.

« C’est une étape importante dans la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé », a célébré dans un communiqué la présidence tournante de l’UE, que la Suède occupe ce semestre, pour annoncer l’accord entre les capitales, sans donner plus de détails sur le contenu. de chaque mandat.

L’objectif des accords, dont les mandats découlent de recommandations de la Commission européenne, sera de renforcer l’échange d’informations personnelles entre Europol et les autorités de ces pays tiers pour lutter contre les crimes transnationaux graves, par exemple en luttant contre l’entrée illégale de drogue en Europe ou la cybercriminalité, mais elles doivent également offrir des garanties en matière de protection de la vie privée, des données personnelles et des libertés et droits fondamentaux des personnes.

A cette fin, Bruxelles a demandé que la coopération et l’échange de données dans le cadre des accords négociés soient limités aux seuls crimes et délits relevant des compétences d’Europol.

En outre, les garanties et contrôles nécessaires doivent être « clairement et précisément établis » pour la protection des données personnelles et des droits et libertés fondamentaux des individus, quels que soient leur nationalité et leur lieu de résidence, lors de l’échange entre Europol et les autorités nationales.

También se deberá asegurar que la información intercambiada respetará el principio de especificidad, que garantiza que los datos no se tratarán para fines distintos de aquellos para los que se han transmitido, y Europol podrá introducir restricciones de acceso o uso en el momento de la transmisión de Les données.

Des détails tels que l’origine ethnique, les opinions politiques, l’orientation sexuelle, la santé, les convictions religieuses ou l’affiliation syndicale ne peuvent être partagés que lorsqu’ils sont « strictement nécessaires, raisonnables et proportionnés » dans chaque cas individuel pour « prévenir ou combattre la criminalité » et tant qu’ils compléter d’autres données personnelles.