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Ils recommandent un « gouvernement de transition » et défendre l'intégrité territoriale du pays après avoir condamné l'invasion par Israël de la zone démilitarisée du Golan
MADRID, 14 décembre (EUROPA PRESS) –
Les ministres des Affaires étrangères de huit pays membres de la Ligue arabe, ainsi que les plus hauts responsables diplomatiques de l'Union européenne, des États-Unis et de la Turquie, ont présenté ce samedi dans la ville jordanienne d'Aqaba un document en huit points dans lequel ils précisent leurs souhaits. et Ils transfèrent leur aide aux nouvelles autorités en Syrie.
D'une manière générale, la déclaration de la réunion d'Aqaba appelle à la création d'un « organe directeur universel de transition avec consensus syrien » dans le but de mettre en œuvre « les étapes spécifiées par la résolution 2254 pour passer de la phase de transition à un nouveau système politique » avant les élections « libre et équitable dans le pays ».
Quelques heures auparavant, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe avaient déjà demandé la mise en place d'une mission spécifique des Nations Unies pour coordonner avec les nouvelles autorités islamistes du groupe jihadiste Hayat Tahrir al Sham un processus de transition nationale après la chute du régime de l'ancien président Bachar. à Assad.
En ce sens, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a confirmé samedi le début de contacts avec le groupe jihadiste, malgré le fait que Washington ait classé l'organisation comme groupe terroriste. « Notre message au peuple syrien est le suivant : nous voulons que vous réussissiez et nous sommes prêts à vous aider à y parvenir. »Blinken a réglé.
« Cette étape délicate nécessite un dialogue national global et la solidarité du peuple syrien avec toutes ses composantes, sectes et forces politiques et sociales. »selon le communiqué.
Le reste des demandes s'inscrit dans la lignée du consensus international des derniers jours après la chute le week-end dernier de la dynastie Al Assad : « solidarité absolue avec la République arabe syrienne sœur, dans la protection de son unité, de son intégrité territoriale, de sa souveraineté, de sa sécurité et de sa stabilité ».
Les signataires demandent également « créer des conditions politiques, de vie et de sécurité pour le retour volontaire des réfugiés syriens dans leur pays et fournir toute l'assistance nécessaire » pour son retour.
Un élément fondamental du texte est la condamnation de l'entrée d'Israël dans la zone démilitarisée marquée par l'accord de 1974 qui a mis fin à la guerre israélo-arabe. Aucun des signataires n'accepte comme valable l'argument israélien selon lequel il s'agit d'une opération visant à garantir la sécurité des frontières : ils condamnent l'entrée israélienne et réaffirment le statut du plateau du Golan comme territoire occupé.
Enfin, la déclaration demande « la reconstruction de la Syrie, un État dans lequel il n'y a pas de place pour le terrorisme ou l'extrémisme, ni pour aucune violation de sa souveraineté ni atteinte à son intégrité territoriale par une quelconque partie ».