L'UE investira 1 milliard d'euros dans 50 projets pour s'occuper des océans du monde entier

Madrid, 9 juin (Europa Press) –

Le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a avancé que l'Union européenne (UE) investira 1 milliard d'euros dans 50 projets dans le monde pour soutenir la conservation des océans, la science et la pêche durable.

« Nous voulons construire une forte alliance mondiale pour l'océan, car la lutte pour promouvoir et protéger notre océan est un défi mondial », a-t-il déclaré lors de son discours dans le débat général plénière de la Conférence des Nations Unies sur les océans, dans Nice (France).

Entre autres choses, l'UE aidera à promouvoir la pêche durable en Tanzanie, à régénérer les mangroves et leurs chaînes d'approvisionnement naturelles en Guyane et à protéger les coraux et les prairies marines qui soutiennent 20% des populations de poissons mondiales. Il consacrera également un tiers de ces 1 000 millions d'euros à des projets scientifiques et de recherche.

Le connu sous le nom de sommet des océans a commencé ce lundi dans la ville française de Nice. Selon le président français, Emmanuel Macron, la réunion rassemble plus de 120 pays, plus de 50 chefs d'État et de gouvernement et plus de 30 dirigeants d'organisations internationales. Au total, 100 000 personnes participeront à l'événement.

Financement climatique et exploitation minière sous-marine, en débat dans Nice

L'une des principales questions des discussions des prochains jours sera le financement, comme l'a noté le président de la Commission européenne, mais aussi le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres. Dans son discours, Guterres a rappelé que l'objectif d'un développement durable qui cherche à conserver et à utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines « reste l'un des ODD avec moins de financement ».

« Cela doit changer grâce à un plus grand financement public, un plus grand soutien des banques de développement et des modèles audacieux pour mobiliser les capitaux privés. J'exhorte tous les pays à présenter des engagements audacieux », a-t-il déclaré.

Ainsi, il a rappelé que les petits États insulaires en développement avaient besoin d'un soutien pour développer la résilience et prospérer dans l'économie bleue. À son tour, il a également exhorté à renforcer la sécurité maritime en tant que «pilar du développement durable» et à intégrer les priorités océaniques dans les politiques climatiques, les systèmes alimentaires et les finances durables.

En dehors de cela, un autre problème qui sera discuté: sous-marin, que l'Espagne préconise de paralyser a également touché. À cet égard, Guterres a souligné que « les profondeurs marines ne peuvent pas devenir le Far West ». À son tour, il a souligné qu'il soutenait les travaux de l'Autorité internationale des fonds marins (ISA), pour son acronyme en anglais), l'organisme de réglementation des Nations Unies pour protéger les profondeurs marines comme héritage commun de l'humanité.

Fin avril, le président des États-Unis (États-Unis) a signé un décret qui vise à stimuler l'exploitation minière sous-marine et qui, selon Greenpeace, « apparemment échappe » à Isa. *