L’UE exige que la Russie n’utilise pas l’incursion à Belgorod comme excuse pour intensifier le conflit en Ukraine


Des miliciens revendiquant l’assaut sur le territoire russe de Belgorod – Europa Press/Contact/Vyacheslav Madiyevskyy

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BRUXELLES, le 25 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’Union européenne a exigé ce jeudi que la Russie utilise l’incursion d’unités paramilitaires critiques du Kremlin dans la région russe de Belgorod comme « prétexte » pour redoubler les attaques « illégales » contre l’Ukraine dans le cadre de l’invasion du pays voisin.

« Nous sommes au courant des informations faisant état d’activités militaires dans la région russe de Belgorod et des commentaires des autorités russes. Ces incidents ne doivent pas être utilisés par la Russie comme prétexte pour une nouvelle escalade de ses attaques illégales en cours contre l’Ukraine », a-t-il assuré dans des déclarations à Europa. Appuyez sur le porte-parole des Affaires étrangères, Peter Stano.

En ce sens, il a souligné que Moscou devait retirer immédiatement et sans condition toutes ses troupes et son équipement militaire du territoire ukrainien. « L’Ukraine n’a aucune revendication territoriale. Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale », a souligné M. Stano.

Ce même jeudi, la région russe a dénoncé avoir de nouveau subi des attaques aériennes du côté ukrainien, après que ces derniers jours des groupes paramilitaires mécontents du Kremlin ont réussi à franchir la frontière et à commettre des actes de sabotage.

El fin de semana, Belgorod fue escenario de nuevas escaramuzas que fueron reivindicadas por el Cuerpo de Voluntarios Rusos y la Legión Libertad de Rusia, que aseguran que lograron penetrar hasta 42 kilómetros más allá de la frontera y hacerse con el control de varias localidades durante algunas Heures.

Les attaques ont atteint leur apogée lundi sur fond d’accusations russes selon lesquelles les forces armées ukrainiennes en seraient à l’origine. Mardi, Moscou a affirmé avoir vaincu ces groupes, portant à 70 le nombre de « terroristes » tués lors des affrontements.