L’Association européenne des fabricants (ACEA) a célébré cette annonce
Le Conseil d’association entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni a convenu de prolonger de trois ans, jusqu’au 31 décembre 2026, les règles d’origine (ROO) actuelles pour les véhicules électriques et les batteries, retardant ainsi à 2027 l’entrée du commerce et Accord de coopération entre le Royaume-Uni et l’UE (ACC), adopté après le Brexit et qui envisageait l’introduction de droits de douane de 10 % sur les exportations de véhicules électriques (BEV) fabriqués dans l’UE vers le Royaume-Uni.
Ainsi, le Conseil accepte la proposition faite par la Commission européenne le 6 décembre en réponse à la demande que les principaux constructeurs automobiles européens ont faite à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, tout en espérant que l’industrie automobile saura s’adapter à » des exigences de contenu local plus exigeantes d’ici 2027 grâce à une production accrue de batteries cette année.
En ce sens, ils fourniront un soutien d’environ 3 milliards d’euros sur trois ans pour stimuler l’industrie européenne de fabrication de batteries grâce au Fonds d’innovation, tandis que la prolongation sera complétée par un mécanisme de blocage, qui garantit qu’à partir de 2027, le régime complet s’appliquera comme stipulé. dans l’accord initial, aucun changement ne pourra donc être apporté avant 2032.
L’ACEA CÉLÈBRE LA SOLUTION
L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), qui a été à l’origine de cette pétition, a salué cette solution, qui, selon elle, contribuera à soutenir la compétitivité de l’industrie de fabrication de véhicules électriques en Europe, a-t-elle assuré dans un communiqué ce jeudi.
La PDG de l’ACEA, Sigrid de Vries, a déclaré que cet accord apporte « une certitude indispensable » à la chaîne d’approvisionnement « en croissance » européenne des batteries pour véhicules électriques. « La décision d’aujourd’hui témoigne du fait qu’il faut du temps pour construire des chaînes de valeur émergentes », a souligné M. de Vries.
L’ACEA a exhorté à plusieurs reprises la CE à retarder l’application de ces règles jusqu’en 2027, car elle considère que les nouvelles ROO, qui exigent que toutes les pièces de batterie et certains matériaux critiques soient produits dans l’UE ou au Royaume-Uni, sont « impossibles à mettre en œuvre ». tarifs.
Par ailleurs, le patronat estime les paiements douaniers à 4,3 milliards d’euros entre 2024 et 2026, tandis que la production de BEV serait réduite d’environ 480 000 unités, l’équivalent de deux usines de taille moyenne. Désormais, il a assuré que cet accord « a permis d’éviter ces coûts ». « C’est un signal fort montrant que l’UE est disposée à maintenir la compétitivité de ses industries critiques », a ajouté le directeur général de l’ACEA.