MADRID, 7 nov. (EUROPA PRESS) –
L’Union européenne a qualifié de « jalon important pour le peuple colombien » la signature de la loi dite de « paix totale » qui permet au gouvernement colombien, présidé par Gustavo Petro, de dialoguer avec les groupes armés.
« L’Union européenne salue la signature de la loi de ‘paix totale’ par le président Gustavo Petro après son adoption au Sénat et à la Chambre des représentants à une large majorité », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Union européenne sur son profil Twitter officiel. , Pierre Stano. L’UE « soutient tous les efforts visant à consolider la paix en Colombie », a-t-il ajouté.
Cette initiative permettra de construire des négociations avec ceux qui sont « hors la loi » et servira de cadre légal pour négocier ou démobiliser des groupes armés comme l’Armée de libération nationale (ELN) ou les dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie. (FARC).
Petro a proposé lors de sa campagne électorale à la Présidence de mettre en place une « paix totale » dans le but de favoriser le dialogue avec les organisations armées et politiques dans le but de mettre fin « au bain de sang » auquel le pays était soumis depuis plus de 50 ans.
Cependant, la mesure n’a pas convaincu plusieurs généraux de l’armée à la retraite, comme le sergent-major Luis Orlando Lenis, qui est président d’une fondation militaire, et soutient que « la « paix totale » n’est qu’une ressource d’impunité de plus » puisqu’avec elle le possibilité serait ouverte que des guérilleros comme Luciano Marín Arango, alias « Iván Marquez », puissent être graciés.
Dans le même ordre d’idées, le soldat à la retraite Carlos Julio Rodríguez a pris la parole, qui a affirmé faire partie de ce groupe militaire qui craint que cette nouvelle loi 418 – son nom d’origine – ne serve à violer les droits des victimes « comme cela s’est passé » , Il a donné son avis, avec les accords de paix de 2016 avec la guérilla disparue des FARC.
Malgré ces déclarations, le gouvernement colombien a précisé à plusieurs reprises que ces éventuelles négociations visaient des groupes armés à caractère politique, comme l’Armée de libération nationale (ELN), mais pas les dissidents des FARC dont il fait partie. .«Iván Marquez» précité.