BRUXELLES, le 22 août (EUROPA PRESS) –
L'Union européenne a condamné les dernières décisions du parquet guatémaltèque, y compris la demande de levée de l'immunité du président Bernardo Arévalo, et les a inscrites dans un schéma « très inquiétant » d'initiatives « politiques » contre le gouvernement actuel.
L'UE, qui a déjà adopté des sanctions contre des responsables guatémaltèques accusés de violer l'État de droit et de compliquer le transfert des pouvoirs en 2023, a insisté dans un communiqué sur sa « préoccupation » face à « l'instrumentalisation » du système judiciaire.
Il estime qu'il existe des mouvements « pour renverser la volonté du peuple guatémaltèque » exprimée lors des élections, comme l'indique un communiqué du Service d'action étrangère du bloc, dirigé par Josep Borrell. En ce sens, l'UE a indiqué qu'elle resterait « vigilante » et a souligné son soutien à la démocratie au Guatemala.
La dernière demande du parquet guatémaltèque concernant Arévalo concerne des allégations de corruption au sein du ministère des Communications, des Infrastructures et du Logement, puisque le ministère public considère que le président est « le principal responsable de la promotion de l'impunité ».