L'UE concorde des normes qui clarifient le cadre de protection des données dans la recherche croisée

Bruxelles Jun. (Europa Press) –

Les négociateurs du Conseil (gouvernements) et le Parlement européen ont conclu lundi un accord qui clarifie le cadre de demande du règlement européen sur la protection des données (RGPD) dans les enquêtes croisées, dans le but d'accélérer les processus et de renforcer la sécurité juridique des personnes impliquées.

Bruxelles a augmenté cette réforme pour contribuer à réduire les désaccords et à faciliter le consensus entre les différentes autorités compétentes des étapes initiales du processus.

Il harmonise également les exigences pour qu'une plainte croisée soit admissible et établit des droits communs afin que les plaignants et les parties enquêtés puissent être entendus, en plus de simplifier la coopération et le règlement des différends.

Afin d'accélérer les processus, les nouvelles normes établissent des délais pour s'assurer que les réclamations sont traitées dans un délai raisonnable, de sorte que l'enquête doit se terminer par un maximum de 15 mois après la création de la principale autorité de supervision. La date limite peut prolonger un maximum de 12 mois si cela nécessite la «complexité» de l'affaire.

En outre, une procédure de coopération simplifiée est introduite pour les cas où il n'y a aucun doute sur la portée de l'enquête, les autres autorités n'augmentent pas les objections et l'autorité principale a effectué des recherches similaires dans le passé. Dans ces cas, la période d'enquête est de 12 mois, avec une éventuelle prolongation dans les cas où la législation nationale nécessite des procédures ultérieures.

De même, la loi encourage les autorités nationales à travailler pour un consensus à partir d'un stade précoce de la procédure et introduit une procédure de résolution précoce pour les cas où une autorité peut démontrer que l'infraction a cessé et que le plaignant ne s'oppose pas dans les quatre semaines.