L'UE avertit que la capture de la capitale de Kivu Sur par le M-23 « ne restera pas sans réponse »

Bruxelles 17 février (Europa Press) –

L'Union européenne a averti lundi que l'offensive du Mouvement du groupe Rebelde le 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) « ne restera pas sans réponse » après les progrès de la région de Kivu Sud et entrée de la capitale, Bukavu.

Lors d'une conférence de presse de Bruxelles, le porte-parole extérieur de l'UE, Anouru, l'Anouni a dénoncé la prise de l'aéroport de Kavumu et l'offensive contre la ville de Bukavu, dans le cadre de la progression des forces rebelles à l'est du pays, après avoir contrôlé le caoutchouc, La capitale de Kivu Norte. Ainsi, il a assuré que cette situation « ignore clairement les fortes exigences internationales d'un feu élevé ».

Dans un nouvel avertissement à M-23 et Kigali, il a averti que l'UE envisage « de toute urgence » tous les outils à votre disposition pour faire face à la détérioration de la crise de la République démocratique du Congo. « La violation continue de l'intégrité territoriale du RDC par les forces M-23 ne restera pas sans réponse », a-t-il déclaré.

Pendant des semaines, l'UE discute de la réduction des accords de coopération et de sécurité avec le Rwanda pour répondre au conflit dans l'est du RDC, où le groupe rebelle M23 a pris les capitales des régions de Kivu Norte et Kivu Sur.

Au sein de l'UE, la Belgique mène la plainte contre le Rwanda pour son soutien à la milice rebelle et met en garde contre le risque d'un conflit régional, il a donc exigé des « décisions urgentes et importantes », y compris davantage de sanctions à ceux qui sont responsables de l'escalade, mais Impliquent également l'accent sur la relation de l'UE avec Kigali, ont indiqué que les sources diplomatiques belges ont indiqué.

Plus précisément, ils indiquent la suspension du protocole d'accord sur les matières premières critiques ou le gel de l'aide militaire approuvée à leur armée pour son déploiement au Mozambique pour lutter contre le djihadisme