MADRID, 5 juin (EUROPA PRESS) –
L'Union européenne (UE) a assuré mardi que « personne ne gagnera » dans une escalade du conflit entre l'armée israélienne et le parti-milice chiite Hezbollah à la frontière libano-israélienne suite au début des hostilités dans la bande de Gaza. Gaza.
« Personne ne gagnera à un conflit régional plus large. Une désescalade de la situation contribuerait de manière significative à la résolution du conflit plus large au Moyen-Orient », peut-on lire dans un communiqué partagé par le service diplomatique de l'UE.
En ce sens, il s'est montré « de plus en plus préoccupé » par l'augmentation des tensions le long de la Ligne bleue, qui sert de frontière entre les deux pays, où les populations des deux côtés ont été contraintes de se déplacer.
C’est pourquoi, sur la base de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, il a demandé à tous les acteurs impliqués de se contenir, de prévenir de futures tensions et de collaborer aux efforts diplomatiques internationaux.
Le même jour, le ministre israélien de la Guerre, Benny Gantz, a assuré que le gouvernement résoudrait la situation avec le Hezbollah soit par un « accord » avec les autorités libanaises, soit par « une escalade » des attaques.
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, l'extrême droite Itamar Ben Gvir, s'est exprimé dans le même sens, appelant à la « destruction » des « bastions » du Hezbollah par « une guerre » contre le Liban.
L'armée israélienne et le Hezbollah – soutenu par l'Iran et qui dispose d'un poids politique important au Liban – sont engagés dans une série d'affrontements depuis le 8 octobre, au lendemain des attaques menées par le Hamas, qui ont fait près de 1.200 morts et environ 240 personnes. kidnappés, selon les bilans fournis par les autorités israéliennes.