BRUXELLES, 19 août (EUROPA PRESS) –
L’UE a exprimé ce vendredi sa « préoccupation » face à la fermeture de six ONG palestiniennes et a souligné qu’il était « essentiel » que les autorités israéliennes leur permettent de continuer à mener des activités qui, aux yeux des Vingt-Sept, sont » légitime et pacifique ».
Des descentes de police ont mis fin jeudi à l’activité des ONG, que les autorités israéliennes ont accusées d’entretenir des liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), considéré comme une organisation terroriste.
Le Service d’action étrangère de l’UE, dirigé par Josep Borrell, a souligné que le bloc traite toujours toute accusation de terrorisme « avec le plus grand sérieux » et a exigé « des informations substantielles » d’Israël qui prouvent les accusations.
Or, « pour l’instant », rien ne justifierait des plaintes telles que celles qui font allusion à un possible détournement des fonds européens par ces ONG, selon un communiqué de la diplomatie européenne.
L’UE a souligné dans sa note qu' »une société civile libre et forte est essentielle pour promouvoir les valeurs démocratiques et avancer vers une solution à deux États » entre Israéliens et Palestiniens », pour laquelle elle « continuera à soutenir les organisations de la société civile qui chercher à promouvoir le respect du droit international, des droits de l’homme et des valeurs démocratiques ».