BRUXELLES, 25 novembre (EUROPA PRESS) –
Ce lundi, l'Union européenne a ajouté trois nouveaux ministres du gouvernement syrien de Basar al Assad à sa « liste noire » des personnes sanctionnées pour la poursuite de la répression contre la population civile syrienne.
Concrètement, il s'agit du nouveau ministre du Commerce intérieur, Louai Emad el Din al Munajid ; le ministre du Pétrole réélu, Firas Hasan Qadour ; et le ministre d'État, Ahmed Mohamed Bustaji, à qui l'UE attribue la responsabilité de la répression violente continue du régime syrien contre la population civile au sein du cabinet d'Al Assad.
Avec cette décision, l'UE maintient les sanctions contre 318 citoyens syriens et 86 entités pour leurs liens avec le régime d'Al Assad, alors qu'elle avait déployé une panoplie de mesures en raison du déclenchement de la guerre civile après les soulèvements du Printemps arabe.
Cette décision intervient parallèlement aux débats au sein de l'UE sur la nomination d'un envoyé spécial pour la Syrie, l'accent étant mis sur l'actuel ambassadeur de l'UE en Égypte, Christian Berger.
Cette étape s'accompagne d'un débat de fond au sein de l'UE suite à l'intérêt d'un groupe d'États membres de reprendre les relations avec Damas, plus d'une décennie après le début de la guerre civile. En particulier, une série de pays comme Chypre ou l'Italie souhaitent que la Syrie soit déclarée zone de sécurité et puisse coopérer pour accueillir les réfugiés et les migrants qui se trouvent en Europe.