L’UE ajoute des religieux et des parlementaires iraniens à sa « liste noire » pour la répression contre les femmes

BRUXELLES, le 20 mars. (EUROPA PRESS) –

Les États membres de l’Union européenne ont donné leur accord ce lundi pour ajouter huit personnes et une entité à leur « liste noire » pour violations des droits de l’homme et répression interne en Iran après les manifestations suscitées par la mort de la jeune Mahsa Amini en garde à vue en septembre dernier.

Parmi les personnes sanctionnées figurent des religieux iraniens conservateurs, des parlementaires et des porte-parole d’organisations religieuses accusés de répandre la haine contre les femmes. En outre, le bloc comprend le Conseil suprême de la révolution culturelle, un organe qui promeut divers projets qui violent la liberté des filles et des femmes et discriminent les minorités.

Il s’agit du sixième lot consécutif de sanctions de l’UE en raison de la détérioration de la situation en Iran, donc les Vingt-sept complètent six mois de sanctions consécutives après avoir approuvé des restrictions à chaque occasion que les responsables étrangers ont rencontrées depuis octobre.

Avec le nouveau cycle, les mesures restrictives s’appliquent désormais à un total de 204 personnes et 34 entités. Ces personnes voient leurs avoirs gelés dans l’UE et font l’objet d’une interdiction de se rendre sur le territoire de l’UE. En outre, l’interdiction d’exporter vers l’Iran du matériel pouvant être utilisé pour la répression interne et le contrôle des télécommunications est en vigueur.

Ainsi, l’UE redouble de pression sur Téhéran en réponse à la spirale de violence du régime, qui persécute les manifestants et en condamne plusieurs à mort et exécutés depuis septembre dernier, lorsque la mort de la jeune Masha Amini, en garde à vue, a déclenché une cascade de protestations dans le pays.