BRUXELLES, 16 décembre (EUROPA PRESS) –
Ce lundi, les Vingt-Sept ont donné leur feu vert définitif à l'accord de mars dernier par lequel le Conseil et le Parlement européen sont convenus d'introduire des conditions plus strictes pour l'exportation et l'importation d'armes à feu afin d'empêcher que des dispositifs non autorisés parviennent aux civils européens, alors qu'au en même temps, la bureaucratie est simplifiée pour les fabricants, vendeurs et clients d’armes légales.
La Commission européenne estime qu'il existe plus de 35 millions d'armes à feu illégales dans l'Union européenne, un territoire où quelque 630 000 armes sont répertoriées comme volées ou perdues dans le système d'information Schengen, des dispositifs souvent utilisés par des bandes criminelles qui profitent des vides juridiques.
Les types d'armes à feu sont définis en trois catégories : celles du type « A » sont généralement interdites, celles de la classe « B » nécessiteront une autorisation, tandis que pour en posséder une de la catégorie « C », sa propriété doit être déclarée, mais ne nécessite pas d'autorisation. autorisation. Les nouvelles règles s'appliqueront aux trois catégories sauf dans le cas des armes destinées aux forces armées, à la Police ou aux pouvoirs publics.
La réforme précise que le règlement ne s'appliquera pas aux exportations d'armes à feu de catégorie « A » ou d'articles connexes tels que des munitions ou des composants, ni aux armes à feu de type « B » destinées à la police et à d'autres forces armées.
Parmi les nouveautés figurent de nouvelles normes techniques plus strictes afin que les armes d'alarme et de signalisation – conçues pour tirer uniquement des cartouches à blanc, des pièces pyrotechniques ou des gaz lacrymogènes – ne puissent pas être transformées en armes « létales », ainsi que la création d'une liste de celles « non-mortelles ». convertible ».
Des mesures sont également prises contre les composants d'armes à feu semi-finies afin qu'elles ne puissent être importées que par des vendeurs agréés et tentent ainsi de réduire la présence d'armes « fantômes » qui arrivent dans l'Union européenne sans être enregistrées dans aucun registre.
De plus, les armes à feu considérées comme plus dangereuses doivent être munies d'un certificat attestant que l'acheteur en est le destinataire final et n'a pas l'intention de le céder à un tiers.
Les États membres pourront maintenir leurs systèmes nationaux d'autorisation électronique existants tant qu'ils seront interconnectés avec le système d'autorisation électronique créé pour numériser les procédures d'autorisation.