L’UE accepte d’augmenter les taux d’émission de CO2 pour les vols jusqu’à la suppression des quotas gratuits en 2026

BRUXELLES, le 7 déc. (EUROPA PRESS) –

Le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord pour augmenter les redevances pour le secteur de l’aviation dans l’Union européenne (UE) jusqu’à ce que les allocations gratuites de quotas d’émission de CO2 soient complètement éliminées d’ici 2026 afin de garantir que le secteur contribue à la réalisation des objectifs climatiques.

Actuellement, 82 % des quotas d’émission de l’aviation sont gratuits et sont distribués sur la base de références d’activité ; 3 % sont épargnés dans une réserve et 15 % sont mis aux enchères, alors que le secteur représente 3,7 % des émissions de CO2 de l’économie de l’Union dans son ensemble.

La nouvelle loi intégrera, dans le régime révisé d’échange de quotas d’émission, le système de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA) convenu par l’Organisation de l’aviation civile internationale et basé sur le marché mondial.

En cas d’évaluation négative des progrès du CORSIA d’ici le 1er juillet 2026, la Commission devrait soumettre une proposition visant à inclure dans le champ d’application du système d’échange de quotas d’émission les vols au départ d’un aéroport situé dans l’Espace économique européen (EEE) vers un pays tiers pays.

Ainsi, à partir de 2027, les vols vers des pays tiers qui n’appliquent pas le CORSIA relèveront du champ d’application du système d’échange de quotas d’émission.

L’accord prévoit la fin des allocations gratuites de quotas d’émission au secteur de l’aviation d’ici 2026, un an avant le calendrier proposé par la Commission, et cela se fera progressivement, avec une réduction de 25 % des allocations gratuites d’ici 2024 et de 50 % d’ici 2024. 2025.

Les négociateurs ont convenu de réserver 20 millions de quotas, entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2030, aux exploitants d’avions commerciaux qui augmentent leur utilisation de carburants d’aviation durables (SAF), tels que l’hydrogène issu de sources d’énergie renouvelables, les carburants renouvelables non biologiques et les biocarburants avancés.