Londres assure travailler « intensément » pour un accord sur Gibraltar qui garantisse une prospérité partagée

Pour le moment, il n’y a pas de date pour le prochain cycle de négociations, le treizième

MADRID, 11 mars (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement britannique continue de travailler « intensément » pour parvenir à un accord avec l’UE sur les relations futures de Gibraltar après le Brexit, qui garantira la zone de prospérité partagée à laquelle aspirent le Royaume-Uni et l’Espagne.

C’est ce qu’a indiqué un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères dans des déclarations à Europa Press lorsqu’on lui a demandé si le récent accord entre Londres et Bruxelles concernant le protocole d’Irlande du Nord, le soi-disant « cadre de Windsor », permettra de débloquer la négociation autour le Rocher dont douze manches ont déjà eu lieu.

« Nous travaillons intensément pour conclure un accord qui puisse contribuer à la prospérité future de Gibraltar et du Campo », a déclaré le porte-parole, qui n’a cependant pas voulu entrer plus en détail sur le point où en sont actuellement les pourparlers.

Londres et Bruxelles, ainsi que le gouvernement espagnol, ont insisté à tout moment sur le fait que la négociation du protocole d’Irlande du Nord et celle de Gibraltar sont deux processus différents et séparés, même si la vérité est que ceux qui négocient sont les mêmes acteurs : Le ministre des Affaires étrangères James Cleverly et le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic.

Mais le « cadre de Windsor » convenu entre le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, le 27 février, a suscité l’espoir que l’accord concernant le Rocher pourrait être plus proche, si le Les sources britanniques, espagnoles et européennes consultées par Europa Press n’ont pas confirmé de date pour le prochain tour.

Les parties ont reconnu la complexité des négociations, mais aussi l’esprit constructif dans lequel elles sont abordées, notamment après l’arrivée de Sunak à Downing Street fin octobre.

Londres insiste pour que la base de l’accord soit le cadre politique convenu entre le Royaume-Uni et l’Espagne le 31 décembre 2020, qui prévoit la suppression de la Porte comme aspect principal mais qui pose le problème des contrôles aux frontières dans le port et l’aéroport de Gibraltar .

Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé fin novembre que l’Espagne et la Commission européenne avaient transmis une proposition au Royaume-Uni avec des solutions « pratiques » et « raisonnables » pour parvenir à la zone de prospérité partagée à laquelle ils aspirent. Les deux pays.

Bien que ni le gouvernement espagnol ni Londres n’aient voulu fixer un délai pour parvenir à l’accord, Albares a laissé entendre que cette proposition serait la dernière et a précisé que la balle était désormais dans le camp du Royaume-Uni, qui doit décider si ou pas vous voulez la zone de prospérité partagée.

PAS DE DATE POUR LE PROCHAIN ​​TOUR

Le porte-parole du Foreign Office consulté par Europa Press n’a pas souhaité commenter ladite proposition ni quels seraient aux yeux de Londres les aspects de celle-ci qui ne lui plaisent pas. Cependant, les principales pierres d’achoppement seraient aujourd’hui l’utilisation partagée de l’aéroport proposé par l’Espagne et le déploiement de Frontex pour les contrôles aux frontières.

Ce que le porte-parole britannique a voulu préciser, c’est que « le Royaume-Uni maintient son soutien inaltérable à Gibraltar et n’acceptera rien qui compromette la souveraineté ». Un message tout à fait conforme à celui que le gouvernement espagnol a transmis, qui a clairement indiqué que le futur accord n’affectera en rien la revendication de souveraineté sur le Rocher.