MADRID, 3 octobre (EUROPA PRESS) –
La ministre de la Famille, de la Jeunesse et des Affaires sociales, Ana Dávila, a révélé ce jeudi que la séance plénière de l'Observatoire de la Communauté de Madrid contre le racisme et l'intolérance a « censuré » hier « l'attitude de la mairie de Fuenlabrada » dans la « stigmatisation » de La Cantueña et « pour avoir ouvert les portes aux discours xénophobes » et a affirmé « que le centre répond aux normes de qualité exigées par l'Union européenne pour l'accueil de ces mineurs ».
« Un centre pour mineurs n'est pas une prison, comme on l'a dit », a défendu le conseiller madrilène lors de la séance plénière de l'Assemblée de Madrid, en s'adressant à la gauche.
Dávila a affirmé que les madrilènes sont « des gens ouverts d'esprit, accueillants et non exclusifs » et qu'ils défendent « la liberté avant tout » et luttent « contre toutes les manifestations de racisme et d'intolérance ».
« Quel est votre modèle d'intégration et de tolérance ? Avoir des immigrés entassés dans les salles d'attente de Barajas, comme le fait votre gouvernement ? Ils sont tellement désespérés qu'ils tentent de s'échapper par le toit de l'aéroport », a-t-il interrogé à l'hémicycle.
De même, Dávila a demandé à la gauche si elle avait exigé que le maire de Fuenlabrada, Javier Ayala, et le délégué du gouvernement à Madrid, Francisco Martín, « arrêtent d'enregistrer des vidéos à connotation raciste » et travaillent « à réduire les crimes de haine », ce qui est le cas. « ont augmenté de 21% l'année dernière dans toute l'Espagne. » Pour Dávila, il n'y a « pas de plus grande discrimination que la stigmatisation que toute la gauche fait à l'égard des mineurs étrangers non accompagnés ».