MADRID, 15 nov. (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement iranien a condamné les sanctions convenues lundi par les ministres des Affaires étrangères de l’UE et a prévu qu’il y aura de nouvelles mesures de représailles « efficaces », qui impliqueront vraisemblablement une extension de la « liste noire » des individus et entités européens au sein de l’Union européenne. République islamique.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Naser Kanani, a qualifié les mesures de l’UE d’illégales et d’interventionnistes, qui, dans son dernier paquet, affectent le ministre de l’Intérieur et le réseau d’État Press TV, entre autres objectifs.
Les Vingt-Sept ont ainsi répondu à la répression lors des manifestations contre la mort de la jeune Mahsa Amini, décédée après avoir été arrêtée pour port incorrect du voile. Ils ont également désapprouvé l’envoi de drones en Russie pour une utilisation ultérieure dans la guerre en Ukraine, même si l’Iran ne l’a jamais reconnu.
Téhéran promet d’agir en fonction de « son honneur et ses intérêts nationaux », selon Kanani, auquel il « se réserve le droit » de répondre à la fois contre l’UE et contre le Royaume-Uni, qui a également agi dans le même sens, rapporte l’agence. plus de nouvelles.